La comédienne, dirigée par Christophe Perton, reprend le rôle d’Édith Piaf dans Le bel indifférent de Jean Cocteau dans une tragi-comédie musicale aux sonorités pop. C’est au théâtre de la Renaissance à Oullins du 5 au 7 octobre.
"Si tu m’aimais, Émile, tu ne me ferais pas attendre, tu ne me tourmenterais pas à chaque minute, à traîner de boîte en boîte et à me faire attendre. Je me ronge. Je ne suis plus que l’ombre de moi-même". Édith Piaf, dans Le bel indifférent de Jean Cocteau.
Plus de 70 ans après Édith Piaf, Romane Bohringer redonne vie à cette chanteuse éprise d’un jeune amant, absent et ingrat, dans le Le bel indifférent, pièce en un acte de Jean Cocteau créée en 1940.
Le metteur en scène Christophe Perton, transpose cette douloureuse histoire à celle que vit une chanteuse d’aujourd’hui, en imaginant une tragi-comédie musicale aux sonorités pop, où les chansons sont jouées en direct sur scène. Il prolonge le monologue écrit par Cocteau grâce à un un dispositif scénique d’une grande force visuelle, porté par la vidéo.
Comme Édith Piaf à son époque, Romane Bohringer vient de terminer un concert et rentre à l’hôtel pour y retrouver son amant. Mais il n’est pas là. Elle attend. Quand il arrive, il refuse de lui parler. Elle, lucide, décide d’affronter la vérité et lui ouvre son cœur.
Le danseur Tristan Sagon tient le rôle de l’amant, immortalisé par Paul Meurisse en 1940. Dans un dialogue visuel et charnel avec la comédienne, il joue sa passion, sa jalousie et sa solitude.
Le bel indifférent, au Théâtre de la Renaissance à Oullins du 5 au 7 octobre.