S’il a été conçu en 2013, avant la polémique sur le burkini, le spectacle de Myriam Marzouki Ce qui nous regarde n’en demeure pas moins d’une brûlante actualité sur la question du voile. À découvrir cette semaine au TNG.
Au-delà du débat binaire sur le voile islamique, l’artiste franco-tunisienne Myriam Marzouki, athée et féministe, évoque le regard que chacun est amené à porter sur les femmes voilées. Son théâtre documentaire et subjectif confronte les perceptions du présent aux réminiscences du passé, à travers des extraits de l’épître aux Corinthiens de saint Paul, de Vernon Subutex de Virginie Despentes ou de La Rage (La Rabbia) de Pier Paolo Pasolini.
À ces textes est jointe une iconographie composée de peintures, photographies, archives et témoignages filmés (aperçu en vidéo ci-dessous). Sur une partition électro mixée en direct par le Franco-Libanais Rayess Bek, trois interprètes incarnent la diversité des regards et des sens possibles, leurs convergences et leurs antagonismes. “Quand il y a conflictualité, c’est une bonne raison de faire du théâtre*”, est le credo de Myriam Marzouki.
* Citation extraite de l’entretien paru dans Lyon Capitale-le mensuel de février, en kiosques jusqu’au 23 février.
Myriam Merzouki / Ce qui nous regarde
Du mercredi 15 au vendredi 17 février à 20h, au TNG.
–> Rencontre avec l’équipe à l’issue de la représentation jeudi 16 février.
Les femmes (et des hommes) des années 40 et 50 se sont battues pour etre libres, De ne pas devoir porter un chapeau et pouvoir se promener tête nue sans opprobe. Aujourd'hui cette lutte est battue en brèche ! je vis celà comme un manque de mémoire, un manque de respect des luttes pour la liberté des femmes.
rectificatif la lutte des femmes dans les années 50 et 60 ...
Quand le TNG ne fait pas de la propagande pour l'idéologie du Genre et cède à la mode 'Transgenre'...il s'occupe de 'femmes voilées'... combien de scolaires seront-ils contraints à aller voir ce spectacle, dans l'ignorance totale des parents et sans autorisation préalable de leur part?