À partir du 17 octobre prochain, l’exposition "Touaregs" va s'installer un an au musée des Confluences pour faire découvrir l'histoire et la culture de ce peuple nomade du Sahara.
Le 17 octobre prochain, le musée des Confluences va ouvrir les portes d'une nouvelle exposition nommée "Touaregs" pour découvrir cette population nomade, vivant dans le désert du Sahara. Un peuple installé sur un territoire recouvrant plusieurs états de la zone saharienne : Mali, Niger, Algérie, Libye, Burkina Faso, Tchad ou encore Nigeria. S'il est difficile de recenser la population touarègue, elle est estimée entre 1, 5 et 3 millions d’individus. Cette exposition sur l'histoire de ce peuple, explorera aussi sur les différents codes esthétiques qui ont façonné et continuent de façonner sa culture.
"Au-delà de la simple apparence, l’esthétique est une expression de l’identité et des valeurs culturelles touarègues. La langue, l’artisanat, la musique sont autant de supports permettant l’affirmation d’un art de vivre méconnu et en perpétuelle redéfinition", explique le musée. L'exposition débute par l'époque coloniale. "Loin des représentations figées, construites à l’époque coloniale, la société touarègue est en pleine mutation. Fortement impactés par des bouleversements géopolitiques, environnementaux et économiques de la région, les Touaregs se réapproprient ces représentations stéréotypées et tentent de sauvegarder des valeurs, un style, une image", poursuit le musée.
Des bijoux et objets traditionnels seront exposés, tout comme des extraits de poésies touarègues, photographies et archives de télévision et de musique. Il faut dire que la scène musicale touarègue est très active avec des groupes de rock de renommée internationale comme les excellent Tinariwen, Kel Assou ou encore Bombino. L'exposition débutera le 17 octobre 2017 et s’achèvera le 4 novembre 2018.
Jusqu'à présent targui(e) et touareg étaient respectivement le singulier et le pluriel de ce peuple. Pour détourner la légitimité et le respect de cet usage, il semble qu'il suffise de décider que ces appellations relèvent du langage courant pour les manipuler. On se demande bien pourquoi l'enseignement de la morale et du civisme a été réintroduit dans l'éducation si c'est pour institutionnaliser le mépris.