L’association Enjeux sur images organise ce week-end la 3e édition de ses Journées d’engagement pour le cinéma art et essai. L’occasion de découvrir des œuvres issues du cinéma indépendant et de débattre du paysage cinématographique lyonnais.
Au moment où les salles art et essai de Lyon connaissent de profonds changements (extension du Comœdia, réouverture de la Fourmi, CNP sur la sellette), l’association Enjeux sur images organise deux journées de réflexion autour du cinéma indépendant.
Ce vendredi et samedi, projections et débats sont au programme, salle Garcin (Lyon 1er). Dès vendredi soir, Jean-Baptiste Germain présentera son film Le cinéma français se porte bien, séance qui sera suivie d’un débat.
Le samedi, une table ronde est organisée à partir de 14h30 sur le thème “Inventer un nouveau lieu de cinéma à Lyon”. Enjeux sur images, qui parle d’un paysage cinématographique lyonnais "en souffrance", pose la question de la création d’un lieu nouveau, indépendant et audacieux. De nombreux acteurs du cinéma indépendant lyonnais et extra-lyonnais prendront part à ce débat.
“Une programmation cinématographique plus audacieuse”
Le samedi soir, dès 20h, le film Stalingrad Lovers de Fleur Albert sera projeté, en présence de la réalisatrice. Pour Marie-Reine Jazé, présidente de l’association, créée après la fermeture du cinéma L’Odéon, l’objectif de ce week-end est de "faire germer l’idée d’une programmation cinématographique différente à Lyon, plus audacieuse, plus exigeante".
Ce week-end de découverte est également décliné pour les plus petits, avec des ciné-concerts organisés pour les enfants à partir de 7 ans, ce jeudi à 15h et vendredi matin à 9h30.