Vous ne situez pas Poleymieux-au-Mont-d’Or ? C’est vrai qu’à moins d’y habiter ou d’y avoir une vieille tante, on n’a guère l’occasion de s’y rendre. C’est pourtant simple : depuis le 9e arrondissement, vous tirez tout droit vers le nord à vol d’oiseau par-dessus Saint-Didier-au-Mont-d’Or, c’est là.
Si vous n’êtes pas un oiseau ou que vous n’avez pas de boussole (allô, t’es un oiseau, t’as pas de boussole ?), allumez votre GPS ou prenez le bus. Ça tombe bien pour Démon d’or, sis à Poleymieux (sinon, on ne voit pas pourquoi on vous parlerait de cette charmante commune), une navette partira toutes les 40 minutes de la gare de Vaise. Laquelle vous permettra de rejoindre une programmation longue comme la liste des communes dont le nom finit par “au-Mont-d’Or”.
Citons : le disons fumeux Lee “Scratch” Perry accompagné de son fils Omar (si une drôle d’odeur se dégage de ce concert, n’essayez pas de régler votre téléviseur), la craquante Ebony Bones et son sound system, le Canadien They Call Me Rico et une pléiade d’artistes qui sévissent (comme disent les Américains) sous le radar médiatique. Et donc de découvertes. Sans oublier le grand sound system du dimanche avec Dub Invaders.
On l’aura compris, ici c’est plutôt ambiance à la coule, reggae, électro, hip-hop et musique du monde (entendre, du tiers monde) et le complet veston n’est pas indispensable.
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Démon d’or. Du 28 au 30 juin, à Poleymieux-au-Mont-d’Or. Horaires des concerts sur le site du festival.