Le bilan de la Métropole de Lyon, trois ans après le lancement du fonds d'amorçage industriel

Ce jeudi 11 juillet, l’heure est au bilan pour les Métropoles de Lyon et de Saint-Étienne après le lancement d'un fonds d’amorçage industriel métropolitain.

Initié en mai 2021 par les Métropoles de Lyon et de Saint-Étienne et opéré par la société Demeter, le Fonds d’Amorçage Industriel Métropolitain (FAIM) a célébré ses trois ans d’existence et a investi dans une douzaine d’entreprises aux projets à impacts sociaux et environnementaux.

La société Demeter, acteur majeur du capital investissement engagé en faveur de la transition écologique, a permis la réalisation de douze investissements depuis la création du fonds d’amorçage métropolitain à impacts. Ce fonds d’amorçage industriel poursuit trois grandes missions. "Ce budget permet d’accompagner la création et le développement de nouvelles entreprises industrielles durables, de favoriser l’implantation de start-ups innovantes mais aussi de permettre la création d’emplois durables", rappelle Stéphane Villecroze, co-fondateur et président du directoire de Demeter. "Les métiers du productif sont des métiers extrêmement divers", rajoute Émeline Baume, vice-présidente de la Métropole de Lyon déléguée à l’Économie, l’emploi, le commerce, le numérique et la commande publique.

"La Métropole nous accompagne et nous apporte un suivi"

L’entreprise E-recycle, spécialisée dans la reprise et le reconditionnement de produits numériques, a bénéficié d’une levée de fonds d’1.5 million d’euros en septembre 2023 lui permettant d’accélérer sa croissance par l’optimisation de sa ligne de reconditionnement et par l’automatisation de certaines étapes.

"Notre mission est de prolonger la durée des produits électroniques tout en luttant contre l’obsolescence programmée", explique Arnaud Guillaume, directeur associé de e-recycle. Créé en 2016, la société a déjà vendu 35 000 produits via son site internet ou des marketplaces. Favorisant le circuit-court, e-recycle a permis d’éviter 94% d’émission de CO2 par rapport à un produit neuf, bien au-delà des standards du marché. "On a un accompagnement très qualitatif, ils vont au-delà du simple investissement en nous apportant des conseils nous permettant d’évoluer et de faire croitre notre société", témoigne Arnaud. "La Métropole nous accompagne et nous apporte un suivi", conclut-il.

Grâce à cet investissement, l’entreprise espère atteindre une capacité de traitement de plus de 40 000 produits reconditionnés par an d’ici trois ans.

Des nouvelles entreprises accompagnées

Tous les secteurs de l’industrie sont concernés et trois nouvelles entreprises ont pu bénéficier d’investissements. C’est le cas de l’entreprise Chiche.   

Fondée en 2016, Chiche est une entreprise qui transforme les légumineuses en produits de snacking. Naturellement source de fibre, sans gluten et première source de protéine végétale. "Elles sont aussi bonnes pour la planète, quand elles sont mises dans la terre, elles captent naturellement l’azote de l’air et la transforme en engrais", explique Pauline Janin, directrice générale de Chiche.

Grâce à l’accompagnement du FAIM, l’entreprise a bénéficié de 2 millions d’euros pour investir une nouvelle usine à Neuville-sur-Saône et accroître sa capacité de production. "Cette levée de fonds suit la logique de réindustrialisation du territoire tout en créant de l’emploi. Nous avons pour ambition dans cinq ans de créer une trentaine d’emplois", poursuit Pauline.

Depuis son lancement, le FAIM a généré près de 113 emplois directs dont 48% d’emplois productifs.

Lire aussi : La Ville de Lyon labélise 39 nouveaux établissements engagés dans la transition écologique et sociale.

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