le maire de Lyon Grégory Doucet peut-il être réélu ? L'éditorial du rédacteur en chef de Lyon Capitale.
A trois ans des prochaines échéances électorales lyonnaises, la question est (déjà) sur toutes les lèvres. L'interrogation est d'autant plus vive qu'en toute fin d'année dernière, Grégory Doucet a annoncé son souhait de rempiler pour aller au bout de son projet qui "a besoin de deux mandats".
Alors Grégory Doucet peut-il être réélu ? Il aurait tort de ne pas y croire, fort de ses 54,2% de voix récoltées face au maire sortant Gérard Collomb aux municipales de 2020, et de la coulée verte aux législatives, deux ans plus tard, dans laquelle il a vu la consécration de son programme écologiste.
Pas sûr néanmoins que le sondage Ifop pour Lyon Capitale ne l'enchante outre mesure. Si le premier tour des élections municipales lyonnaises se tenait aujourd'hui, la Nupes soutenue par le maire de Lyon arriverait largement en tête avec 35% des intentions de vote, suivi de Renaissance (23%), accroché par LR (21%) et avec un RN (à 15%) qui ferme le banc.
Un teaser à suspense, séquence prégénérique du gros carton de cette deuxième décennie de l'an 2000 entre Rhône et Saône (dont l'audience dépasse les frontières) : "Les Verts peuvent-ils rempiler à Lyon ?".
Les feux ne sont pas tous au vert pour les écologistes, c'est ce que montrent les résultats de notre sondage. Si 1 Lyonnais sur 2 se dit satisfait du travail accompli par la mairie écologiste lyonnaise, seulement 7% se disent "très satisfaits" du maire de Lyon.
Un chiffre qui contraste fortement avec la statistique générale selon laquelle 6 Français sur 10 ont une bonne opinion de leur maire, qui reste l'élu le plus populaire.
Après seulement trois ans d'exercice, la cote de popularité de Grégory Doucet s'approche de son nadir. Si le maire de Lyon a depuis quelque temps changé de stratégie, en travaillant sur "l'acceptabilité" de son programme, son impopularité, elle, le suit comme une ombre.
Le maire de Lyon a beau se démener, soigner ses interventions et les déclarations intempestives, rien n'y fait : ses prises de position ont cristallisé sur lui le mécontentement et le ressentiment. Elles lui collent aux basques.
En témoigne, récemment, sa « maladresse » diplomatique en invitant un activiste propalestinien controversé. Ou en accordant le label "Lyon, ville durable et équitable" au salon Primevère, accusé par la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) de promouvoir des courants anti-sciences et des offres pseudo-thérapeutiques.
Si Grégory Doucet semble à l'aise dans son nouveau costume de maire, ayant pris le goût de l'exercice et de la chose publique, notre sondage montre un décrochage net avec les Lyonnais.
Pour l'opposition, l'étude de l'Ifop pour Lyon Capitale s’apparente à du pain béni. En unissant leurs forces, Renaissance et LR prendraient la tête au second tour des municipales de 2026, avec, en toile de fond, une possible fragmentation de la gauche.
Mais les sondages sont des outils imparfaits. Ils donnent vie à des intentions qui expriment une envie, le passage à l'acte ne se réalisant pas toujours, surtout à trois ans du jour J.
C'est une photographie à l'instant T qui reflète l'état de l'opinion, mais pas des prédictions fiables. Elle donne une "indication approchée" de l'état de l'opinion, "de l'incertain, au mieux du probable" disent les sondeurs.
Une chose est sûre : le sondage de Lyon Capitale va produire des effets sur la suite. Il est fort probable qu'il serve de base à la fois à la majorité et à l'opposition de fourbir ses armes avec comme point de mire 2026.
"son projet qui "a besoin de deux mandats". Son projet ou plutôt lui même ? Et Bernard en recherche d'extension de 2 ans. Bravo les élus kmers !
Ne pas oublier qu'aux dernières municipales, une bonne partie de l'électorat âgé ne s'est pas déplacé par crainte du Covid. Or il est le principal soutien de la droite et du centre. Double erreur et double peine: pas de recrudescence du covid à ce moment, élection au rabais du maire. Si le dogmatisme et l'utopie des premiers mois semblent s'estomper, c'est un leurre: tout est fait en douce pour perdurer. 35 heures diluées pour cause de pénibilité, subventions ciblées pour répondre à celles de la Région, augmentation du nombre des personnels - autant d'électeurs potentiels - et des salaires hors catégorie, soutien aux associations proches idéologiquement etc.
Même si G.D. n'est pas réélu, les chantiers "lourds" engagés par lui d'ici 2026 seront irréversibles, le dépeuplement de la Ville confirmé etc.
Annoncé en 2023 qu'il voudrait rempiler pour 2026 est quelque peu précoce et fanfaron !
Sur la bande dessinée, on suppose qu'il s'agit de GD en Tarzan mais qui eut être Jane ?
**** les chantiers "lourds" engagés irréversibles ?**** Rien est irréversible plus les lyonnais tarderont plus la ville sera dépréciée .
une règle virer ces malfaisants en veillant à ce que aucun d'entre eux change de couleur. d'ici là une seule règle faire un maximum d'obstruction tenir la comptabilité des couts de décisions imbéciles ( Le téléphérique !! *** Le Sytral avait annoncé 160 millions d’euros d’investissement qui seraient alloués au projet. Alors qu’il s’agit déjà d’un budget important, et compte tenu des difficultés citées précédemment, peut-on imaginer une addition de plus en plus salée au fil des années, comme pour le téléphérique brestois *****
Les méthodes staliniennes se sont infiltrés dans les structure du PS. LFI prend l'eau, le PS nage en eaux troubles et EELV en phase de myopie avancée, tout se beau monde dirigeant la Nupes vers l'iceberg !
Toujours les mêmes pisses-vinaigre qui sont là à commenter les articles sur la mairie de Lyon avec toujours les mêmes éléments de langage (khmers verts, pastèques etc.).
Mais ils vous faudra comprendre, tôt ou tard, avec ou sans Doucet que les gens veulent d'une ville apaisée avec moins de voitures et plus d'espaces pour les piétons et les modes doux.
Vous le savez en écrivant ce commentaire que vous écrivez n'importe quoi ? !
A quel moment ? Que les gens veulent moins de voitures en ville ? Il y a 40 ans en arrière, on se garait sur les berges, Place Bellecour, Place des Terreaux, je ne pense pas que qui que ce soit veuille revenir en arrière. Le mouvement se poursuit. On veut moins de voitures en ville, c'est un fait, vous ne pouvez pas dire le contraire.
L'âne Nico: "c'est bon, vous cochez toutes les cases du pseudo écolo de base et pathétique. Sur un autre article, je disais que vous entendiez que ce que vous aviez envie d'entendre dans le discours de Doucet, vous en faites la parfaite démonstration" !