Un homme d'une quarantaine d'années a été interpellé ce dimanche soir à Dijon , après avoir fauché délibérément 11 personnes, au volant de son véhicule. Alors que Bernard Cazeneuve doit se rendre en Côte d'Or, les motivations réelles de l'homme demeurent floues.
"Vers 20 heures, à Dijon, un véhicule a délibérément percuté des passants, en plusieurs endroits de la ville", a détaillé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié dans la nuit. "J'ai vu la voiture, foncer sur les piétons, qui se trouvaient sur un petit îlot à l'angle de la place Wilson et de la rue Chabot-Charny. Les gens ont volé comme des pantins. J'ai compris que ça n'était pas un accident banal, que c'était volontaire. Le conducteur ne s'est pas arrêté. On s'est précipités pour tenter de porter secours », raconte un témoin sur le site de l'Est républicain.
9 personnes légèrement blessées, 2 plus sérieusement
La scène a duré près d’une demi-heure, la Clio heurtant des passants à plusieurs endroits de la ville. "Neuf personnes ont été légèrement blessées et deux autres sérieusement, mais leur pronostic vital ne semble pas engagé", selon une source policière. Selon les témoignages recueillis par la police, l’homme aurait crié "Allahou Akbar et a dit avoir agi pour les enfants de Palestine".
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, est attendu à Dijon où il doit se rendre au chevet des victimes, à l’hôpital, avant une visite à l’Hôtel de police, selon la préfecture. Le conducteur de la voiture, connu de la police pour des faits de droit commun remontant aux années 1990, a été interpellé au terme d’une course-poursuite et placé en garde à vue.
Guerre islamique et séjours en hôpital psychiatrique
L'enquête s'orienterait vers le geste d'un déséquilibré. Les policiers s'efforcent de mieux comprendre le geste insensé de l'homme. Ses propos sont restés très confus. Selon le Monde, il aurait fait allusion à la guerre islamique et évoqué le sort des enfants en Palestine. L'homme aurait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique dont le dernier remonte à quelques semaines.
Le mot déséquilibré est lâché chaque fois que les politiques, les autorités et journalistes veulent minimiser de tels actes.
On précise :'L'homme aurait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique dont le dernier remonte à quelques semaines. 'J'estime donc que les pseudo psychiatres qui ont relâché ce danger public dans la nature sont autant responsable que leur 'client'. Mais seront-ils condamnés pour autant ?--------------------------------------------------------------------------------