Les deux lycéens interpellés dimanche alors qu’ils regagnaient Lyon avec 3 kg d’herbe de cannabis dans leur voiture ont été condamnés à 4 et 6 mois de prison ferme.
Dimanche 8 février, alors qu'ils remontaient du sud vers Lyon, où ils habitent, trois jeunes hommes étaient arrêtés à hauteur de Vienne par la douane de Saint-Etienne. Dans leur Kangoo, les fonctionnaires retrouvaient 3 kg d'herbe de cannabis.
Ce jeudi, le tribunal de Vienne s'est penché sur le cas de deux des protagonistes, âgés de 18 ans. Le troisième, mineur, fait l'objet d'une procédure différente.
Pendant leur garde à vue, les jeunes hommes confirment aux enquêteurs avoir récupéré leur cargaison près de Montélimar. Consommateurs, ils auraient prévu d'écouler le surplus de cette cargaison dans leur entourage, avaient-ils déclaré aux agents des douanes. Toutefois, selon Le Progrès, pendant le procès, l'un des suspects – présenté comme l'instigateur de ce périple – aurait affirmé avoir fait la course pour le compte d'un commanditaire à qui il devait de l'argent.
4 et 6 ans de prison ferme
Aucun des deux jeunes hommes, dont l'un est en terminale S dans un lycée privé et l'autre scolarisé dans un lycée professionnel, ne possède de casier. Une procédure a toutefois été ouverte après que des SMS trouvés dans le portable d'un des deux suspects ont laissé penser que celui-ci pouvait revendre de la drogue dans son lycée.
Le juge a finalement suivi les réquisitions du procureur, en condamnant les lycéens à 8 mois de prison dont 4 fermes pour l'un, et 12 mois de prison dont 6 fermes pour l'autre. Une peine assortie d'une amende de 15 220 euros, soit la valeur marchande des 3 kg d'herbe de cannabis retrouvés.
Sanction peut-être forte...et probablement inappropriée pour repêcher le fautif. Mais il semblerait que le fait de se tourner vers les drogues soit surtout dû à un échec scolaire, qui pousse l'élève à faire ce qui lui est interdit, puisque de toute façon les professeurs lui barrent la route avec leurs annotations négatives ( notes ou remarques, avis) pour accéder à une vie sociale officiellement 'correcte'. Aussi faut-il revoir ce qui ne va pas avec l'enseignement : et c'est l’absence d’une technologie de l'étude ! Il y a une manière d'étudier qui permet de comprendre ; dès lors l'individu est intéressé par l'enseignement, et reste social. Punitions et menaces, ou même indifférence, désapprobation, bloquent celui qui apprend et qui devient alors opposé à ses détracteurs : (…)
(suite …) : il s'adonne à l'interdit, il fait le contraire de ce qu’on lui dit puisque de toute façon il est foutu ; cela est sa seule façon d’avoir raison. Maintenant le laisser prendre des drogues ne le sauvera pas non plus ; il se crée ainsi des amis : ceux qui pensent comme lui, ont le même point de vue sur le reste de la société. Ainsi la punition ne peut rattraper l’incompréhension qu’un individu a lorsqu’il étudie. Il existe une technologie de l’étude élaborée par l’américain LRH qui permet de savoir comment s’y prendre avec un sujet qu’on veut étudier pour le connaitre et l’appliquer. Il ne comporte aucune punition, et celui qui ne comprendrait pas quelque chose peut être aidé, jusqu’à ce qu’il réussisse ses examens de lui-même, et soit compétent dans sa discipline (...).
(…) Il n’y a aucun redoublement, seul le temps d’étude d’un même sujet varie suivant les étudiants. Ainsi les jeunes, et même moins jeunes qui devraient encore apprendre, se tourneraient beaucoup vers les drogues. (drogues dites de la rue, ou alcool, psychotropes…) ou le vandalisme. Car pourquoi faire des cadeaux à une société qui n’en fait pas du tout et ne lui en a jamais fait ? Ces exclus appliquent le même raisonnement qu’on leur a appliqué à l’école.
La solution n’est certainement pas de légaliser le cannabis, mais d’inclure une technologie de l’étude dans toutes les écoles ! Parallèlement, partout ( dans les écoles, les établissements privés, etc) informer à grande échelle sur les méfaits de toutes les drogues (légales ou pas) qui modifient fortement la structure de l’ADN chez les jeunes, et abrutissent petit à petit tous les consommateurs. Dès maintenant on pourrait être moins punitif avec les consommateurs : la confiscation des doses de drogues, leur destruction serait suffisantes . Idem avec les dealers et trafiquants, cultivateurs ! confiscation et destructions de leurs stocks, ainsi qu’une saisie de leur logistique qu’on donnerait à des associations : Restos du Cœurs, Emmaüs, l’Armée du Salut, Médecins sans frontières, etc.