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5 ans de prison avec sursis pour "l'affaire Sauvage" de Grenoble

Bernadette Bert, née Dimet, a été condamné à 5 ans de prison avec sursis. Accusée d'assassinat, elle est finalement condamnée pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L'affaire, est étrangement similaire à celle de Jacqueline Sauvage.

La magistrate chargé de l'affaire a rappelé aux jurés "qu'aucune affaire criminelle ne ressemble à une autre". Pourtant, entre le cas de Bernadette Dimet et celui de Jacqueline Sauvage, les similitudes sont troublantes. Invitée à la barre hier, Bernadette Dimet a expliqué être partie avec un fusil de chasse dans l'intention de se suicider. Son mari, réputé violent par tous ses proches, l'aurait suivi dans la clairière. Bernadette Dimet raconte lors du procès : "il s'est approché de moi et m'a fait peur. Le coup est parti."

"Tout arrive trop tard"

Pour l'avocate générale, Thérèse Brunisso, le fait que Bernadette soit partie avec quatre cartouches pour se suicider est suspect. Elle précise également que la femme a dû presser deux fois la gâchette, avec une force importante. Les deux enfants du couple se sont également exprimés à la barre, l'un d'entre eux a souligné que le procès de son père, "c’était il y a quarante ans qu’il fallait le faire, pas maintenant. C’est trop tard, tout arrive trop tard. Le comité de soutien, c’est avant qu’il fallait le faire. J’en ai voulu à mes parents, aux deux. De toute façon, que ce soit mon père ou ma mère, ils ont détruit la vie de tout le monde." Les deux fils, constitués en partie civile contre leur mère, ont détournés la tête lorsque Bernadette Bert, en larmes, a demandé pardon.

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