À l’ouverture du procès de Nicolas Bonnemaison, accusé d’avoir empoisonné sept patients, la défense veut ouvrir le débat sur l’euthanasie. Parmi les témoins appelés à la barre, un certain Bernard Kouchner, ancien ministre de la Santé.
Cet ancien urgentiste de l'hôpital de Bayonne, âgé de 53 ans, risque la réclusion criminelle à perpétuité. ll est poursuivi pour avoir empoisonné sept de ses patients en fin de vie, pour abréger dit-il, leurs souffrances. La justice lui reproche d'avoir agi seul, alors que la loi impose au médecin d'informer les autres professionnels et les familles.
Me Benoît Ducos-Ader, l'un de ses deux avocats, estime que tout est réuni pour ouvrir le débat sur la fin de vie des malades condamnés à court terme.