Le procureur de Lyon a rendu sa décision dans l’affaire Barbarin ce lundi : il a décidé de classer l’affaire.
Le procureur de Lyon a classé "sans suite" l'affaire Barbarin ce lundi 1er août. Celle-ci avait débuté en février dernier après l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "non-dénonciation" d'agressions sexuelles sur mineurs. Selon le procureur de la République, Marc Cimamonti, les infractions n'étaient pas constituées. Le parquet a tout de même confirmé que le diocèse avait eu connaissance des agissements du père Preynat entre 2005 et 2010, une période couverte par la prescription.
Dans cette affaire, plusieurs victimes du père Bernard Preynat reprochaient au cardinal de ne pas avoir dénoncé les faits du prêtre à la justice et de l'avoir laissé en place jusqu'à l'été dernier au contact d'enfants. De son côté, le cardinal Barbarin avait déclaré avoir eu connaissance de l'affaire en 2007.
François Devaux, membre de l'association La Parole Libérée et victime du père Preynat, a réagi à la décision : "Ce qui m’intéresse, c’est le débat de société. Combien de temps les citoyens français vont accepter que des prêtres pédophiles soient en lien avec des enfants ?"
François Devaux a expliqué qu'il n'excluait pas de saisir un juge d'instruction en se portant partie civile dans cette affaire.
Ah Lyon, avec ses notables initiés, un petit monde...
qui a dit que la justice suivant que vous soyez!!!!!!!!!!!!!!. un bel exemple.