Le juge d’instruction chargé du dossier a demandé un renvoi aux assises. L’agression de Marin, qui avait pris la défense en novembre dernier d’un couple qui s’embrassait dans la rue, devrait être jugé sur le motif de “coups et blessures ayant entraîné une infirmité permanente”.
Tandis que l'état de santé de Marin s'était dégradé il y a peu, après de nettes améliorations, l'enquête ouverte suite à son agression est terminée. Le juge d'instruction a désormais demandé un renvoi de l'affaire aux assises, sur le motif de "coups et blessures ayant entraîné une infirmité permanente". En novembre dernier, l'étudiant de 20 ans prenait la défense d'un couple, insulté et agressé pour s'être embrassé devant le centre commercial de la Part-Dieu. Après une brève altercation, Marin était alors monté dans un bus. L'un des agresseurs était monté derrière lui et l'avait frappé violemment à coup de béquilles, engageant son pronostic vital lors des premières heures d'une hospitalisation qui n'a pas cessé depuis.
Selon France Bleu, l'accusé, encore mineur, est actuellement détenu. Les proches de Marin, à l'origine de la création de l'association La Tête Haute, récoltent toujours des dons pour soutenir Marin, défendre les victimes d'agression dans les transports en commun et financer des programmes de recherche médicale sur le cerveau. En effet, depuis l'agression survenue en novembre, la famille de Marin n'a reçu aucun dédommagement de la part des deux assureurs de l'accusé. La semaine dernière, l'avocat de Marin réclamait une audience en urgence sur le volet civil de l'affaire pour que les soins de Marin puissent se poursuivre. Une somme de 300 000 euros était demandée pour que Marin puisse avoir un traitement neurocognitif dans un établissement spécialisé. La décision de cette audience en référé est prévue pour le 3 août, date à laquelle seront également remises les expertises médicales qui établiront les séquelles du jeune Marin.
La Cour d'Assises correspond tout à fait à l'acte prémédité et volontaire.
Pourquoi l'état ne prendrait il pas en charge la totalité des frais médicaux pour une personne qui mériterait la médaille d'honneur pour avoir défendu le droit à la liberté ? C'est quand même bizarre, le bus était vide ? Personne d'autre n'a eut le courage de se mettre au milieu ? Pourtant si l'agresseur de Marin avait une béquille, il n'aurait pas été difficile de le maîtriser...... Il faut que justice soit faite pour aider la famille de Marin à lui prodiguer les meilleurs soins possibles ainsi que servir d'exemple pour de futur cas similaires. Cet acte ne mérite pas de circonstances atténuantes....