Le procès d’Aurore Gros-Coissy, accusée de trafic de Subutex, a repris ce vendredi 26 septembre devant la Cour suprême de Port-Louis, à l’île Maurice.
À son arrivée au tribunal, Aurore Gros-Coissy ne semblait pas stressée par le dernier jour de son procès, qui doit se terminer par son témoignage. Selon l'association des victimes du détournement de médicaments et stupéfiants, l'interrogatoire de l'accusation n'a visiblement pas été convaincant, mais la jeune femme paraissait plus tendue.
Débuté le 2 septembre dernier, le procès a été, à plusieurs reprises, retardé. Ainsi, le tribunal avait demandé des documents authentifiés concernant le relevé bancaire d'Aurore Gros-Coissy attestant que la jeune femme a bien payé son billet d'avion.
L'association affirme avoir fait parvenir à temps ces "informations “apostillées” conformément aux traités internationaux signés par l'île Maurice, notamment la convention de La Haye du 5 octobre 1961". Elle dénonce des "tactiques dilatoires" de la part de la justice mauricienne.