Une femme blessée le 9 février dernier par un tir de lanceur de balle de défense (LBD) a saisi le tribunal administratif ce mardi pour, entre autres, interdire l'usage de cette arme.
Ce mardi, une Gilet jaune lyonnaise a déposé un “référé-liberté” devant le tribunal administratif “pour demander des mesures de protection particulières, adaptées à une situation exceptionnellement préoccupante d’atteinte au droit de manifester sans crainte pour son intégrité physique”, écrit Me Yannis Lantheaume, son avocat. En clair, cette manifestante blessée à la jambe par un tir de lanceur de balle de défense le 9 février dernier demande le retrait des LBD de l'arsenal du maintien de l'ordre. “Elle demande qu’il soit enjoint au préfet de procéder au retrait des armes de force intermédiaire (AFI) les plus dangereuses, tout particulièrement les lanceurs de balles de défense “LBD 40”, ou de toute autre arme susceptible de lui occasionner des blessures graves”, précise son avocat.
“Elle demande également à ce qu’il soit enjoint au préfet de s’abstenir de faire participer au dispositif de maintien de l’ordre toutes unités non spécialisées dans ces opérations, à l’origine de la plupart des violences commises sur des manifestants”, conclut-il.
Le patron de la police lyonnaise veut “maintenir” l'usage des LBD