Les commissaires-priseurs Jean-Claude Anaf et Jean Martinon ont été mis en examen des chefs d’abus de confiance aggravé, de faux et usage de faux.
Jean-Claude Anaf et Jean Martinon ont été présentés à la juge d'instruction Catherine Chanez en fin d'après-midi ce mercredi. Une information judiciaire a été ouverte. Le juge d'instruction Emmanuel Gounot est par ailleurs cosaisi du dossier.
L'enquête de la police judiciaire aurait démarré suite à un renseignement anonyme. Les faits reprochés aux deux officiers ministériels sont d'avoir fait peser sur la société dans laquelle ils sont associés des dépenses d'ordre personnel.
Comme nous le mentionnions dans un précédent article (lire ici), les faits de corruption à l'égard de membres du tribunal de commerce de Lyon ont été abandonnés par le parquet.
Les deux commissaires-priseurs sont placés sous contrôle judiciaire. Mais, alors que le ministère public avait requis une interdiction d'exercer pour les deux officiers ministériels, les magistrats du siège en ont décidé autrement en permettant aux commissaires-priseurs de poursuivre leurs activités professionnelles.