Septembre 2014, un attentat qui visait une soirée-débat à Lyon sur l'antisémitisme est déjoué. Oualid B., l'un des complices présumés, était incarcéré depuis août 2016. Il a été libéré en avril après un oubli du juge d'instruction.
Suite à un attentat déjoué à Lyon en septembre 2014, l'un des terroristes présumés est aujourd'hui en liberté. Selon Le Canard enchaîné qui rapporte cette affaire dans son édition du mercredi 22 août, en apprenant l'affaire, "Macron et Collomb étaient en rage". L'histoire commence en septembre 2014. Un attentat visant une soirée-débat à Lyon sur l'antisémitisme est déjoué. L'un des complices présumés, Oualid B. est arrêté et incarcéré à partir d'août 2016. Selon Le Canard enchaîné, il est libéré le 3 avril 2018 "à la faveur d'un oubli du juge d'instruction. Celui-ci avait omis de renouveler sa détention provisoire". Oualid B. est donc libéré, mais placé sous surveillance policière "quasi ininterrompue". Il doit pointer deux fois par jour au commissariat de Meaux, ville dont il n'a pas le droit de sortir.
Interpellé une nouvelle fois
Le 16 mai, selon Le Canard enchaîné, il est repéré par un adjoint de sécurité du commissariat de Meaux, dans une zone non autorisée, au volant d'une Clio bleue. Le présumé terroriste est interpellé. Il n'a pas de permis et son téléphone portable contient des images de djihadistes armés et un film de propagande de Daech. Il est présenté en comparution immédiate, le parquet requiert dix mois de détention, mais l'homme est finalement relaxé "au bénéfice du doute". Le tribunal a estimé que les seules déclarations du policier présentaient "un risque d'erreur" et les images de propagande ont été effacées du mobile. Le parquet a fait appel de cette décision. Oualid B. est reparti libre. Il sera jugé en novembre pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" pour l'attentat déjoué à Lyon. En attendant, il lui est toujours interdit de sortir de Meaux.