Condamné jeudi pour l'agression sexuelle en 2016 d'une employée du conseil départemental du Puy-de-Dôme, Marc Petit, le maire PCF de Firminy, a déclaré qu'il ne démissionnerait pas.
Condamné jeudi à un mois de prison avec sursis pour “agression sexuelle”, Marc Petit, le maire PCF de Firminy a annoncé ce vendredi qu'il “ne démissionnerait pas”, rapporte Le Progrès. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour avoir touché la poitrine d'une employée du conseil départemental du Puy-de-Dôme en 2016 lors d'un voyage en Turquie pour la candidature de la Chaîne des Puys et de l’œuvre de Le Corbusier à Firminy au patrimoine mondial de l'UNESCO.
S'il n'a pas déclaré s'il allait faire appel ou non, le maire communiste a maintenu “qu'il était innocent” et parlé d'un document “du centre des congrès d’Istanbul” (où ont eu lieu les faits en 2016) qui l'innocenterait.
Dans son parti, de nombreuses voix s’élèvent pour qu'il quitte son poste. C'est le cas de l'élue régionale Cécile Cukierman. “Quand on est condamné, on se doit par respect pour la fonction, pour la démocratie de démissionnaire, de remettre ses mandats. Parce que la population ne comprendrait pas qu'une personne condamnée continue d’exercer ses différents mandats. [...] Les faits sont graves, ils sont posés. On ne peut pas jouer avec la démocratie”, a-t-elle déclaré sur France Bleu Saint-Étienne Loire.
Gaël Perdriaux, le président de Saint-Etienne Métropole “a pris acte” de la décision du tribunal correctionnel de Saint-Etienne et décidé de retirer à Marc Petit ses délégations sur la mobilité durable, la prospective, l'organisation des transports et des déplacements. Il lui a aussi demandé “solennellement de prendre ses responsabilités d'homme et d'élu, et de démissionner de son poste de Saint-Etienne Métropole”. “Si tel n'était pas le cas, je proposerais lors du prochain conseil métropolitain, en avril, un vote des élus siégeant à Saint-Etienne Métropole, demandant sa destitution”, a conclu le maire de Saint-Etienne.