François Devaux, le président de l’association de victimes La Parole Libérée, a décidé de retirer sa plainte suite à la décision du procureur de Lyon de classer sans suite l’enquête pour non-dénonciation d’abus sexuels sur mineurs, impliquant notamment le cardinal Barbarin.
Le geste de François Devaux est symbolique. Il se veut une dénonciation du système judiciaire, suite à la décision du procureur de Lyon de classer sans suite l’enquête sur le cardinal Barbarin. Il était reproché au cardinal de ne pas avoir dénoncé les faits du prêtre Bernard Preynat à la justice.
François Devaux confie au journal Le Progrès : "Après six mois de combat pour la prise de conscience, la justice a décidé de dire “continuez à procéder ainsi, vous ne risquez rien”." L’homme se serait fait agresser sexuellement par le père Preynat à l’âge de 10 ans et se bat aujourd’hui pour briser une omerta qui selon lui règne dans les affaires de pédophilie : "Combien de temps les citoyens français vont accepter que des prêtres pédophiles soient en lien avec des enfants ?"
Continuez, le sans suite après le 'heureusement les faits sont prescrits' le disqualifient.
Au contraire, il ne faut pas abandonner. La décision d'un juge n'est pas la décision de la justice. Tous les juges font de grandes erreurs de jugement, car ce sont des hommes et que la perfection leur est totalement inaccessible sur les centaines de décisions qu'ils prennent. Il est fort probable qu'il y a toujours matiere à condamner. Car la aussi, il ne fait absolument aucun doute, tout comme le fait d'affirmer que le juge fait des erreurs par centaines, qu'il existe encore aujourd'hui des prêtres pédophiles homo malades mentaux sexuels.