Le procureur de la République de Valence a requis six mois de prison avec sursis ce mardi après-midi 14 janvier à l'encontre de 28 des 29 militants de Greenpeace. Ils étaient poursuivis pour "violation de domicile" et "dégradations en réunion", jugés au tribunal correctionnel de la ville à partir de 13h ce mardi.
Contre l'un d'entre eux, il a été requis un an de prison avec sursis. Encordé à 40 mètres du sol, il aurait tenté de donner un coup de pied à un gendarme après avoir pénétré par effraction, le 15 juillet dernier, dans la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme).
Le procureur a également demandé la saisie du matériel des militants – des cordes et des caméras essentiellement. Le tribunal rendra son jugement le 6 mars.
Sur les 29 militants, seulement neuf étaient présents au tribunal ce mardi, nombre d'entre eux étant de nationalité étrangère. Les prévenus encouraient cinq ans de prison ferme et 75 000 euros d'amende.