Dix-huit personnes étaient en garde à vue ce vendredi matin. Elles avaient participé à une manifestation non déclarée, jeudi soir, dans le centre-ville de Lyon, à la mémoire de Rémi Fraisse. Des manifestants ont relaté à Lyon Capitale les heurts avec la police.
Alertés par les réseaux sociaux, environ 150 manifestants s'étaient rassemblés aux alentours de 19h sur la place du Pont, dans le 7e arrondissement de Lyon.
Ils voulaient rendre hommage à Rémi Fraisse, le militant écologiste de 21 ans tué par une grenade offensive de gendarmerie, lors de heurts sur le chantier du barrage de Sivens, dans le Tarn. La manifestation était d'ailleurs intitulée : “La police tue, et maintenant qu'est-ce qu'on fait ?”
“Nous avions peur”
La police a refusé que les participants forment un cortège, la manifestation n'ayant pas été légalement déclarée en préfecture. Selon trois manifestants sur place qui ont livré un témoignage à Lyon Capitale, des slogans sont alors lancés – "Fuck la police !", "Nique la police !", "Les flics assassinent, on ne se laissera pas marcher dessus", ou encore "Bravo, elle est belle la République" – face au blocage total initié par les forces de l'ordre. "Nous nous sentions totalement piégés, relatent les jeunes gens à Lyon Capitale. Dépourvus de toute solution, nous avions peur, nous ne savions pas quoi faire, nous n'avions pas envie d'abandonner nos idées et la manifestation comme ça, nous attendions la charge des CRS."
Ils admettent que certains manifestants "narguaient" la police et les CRS. Selon eux, des bombes lacrymogènes ont été lancées par la police. Celle-ci a d'ailleurs procédé à l'interpellation de deux personnes pour des jets de projectiles à l'encontre des forces de l'ordre.
“La mouvance anarchiste et l’ultragauche”
Selon la police, le groupe s'est ensuite dispersé avant qu'une cinquantaine de personnes ne se réunissent de nouveau vers 20h. "La BAC passe rapidement et cela déclenche une montée de violence soudaine dans un groupe qui était jusque-là très calme", expliquent les jeunes manifestants. Du matériel urbain a été tagué et certains manifestants ont mis le feu à quelques poubelles. Pour les manifestants, il n'y a "que quelques poubelles renversées", certains d'entres eux essayant même de les "ramasser derrière, parfois aidés de riverains" selon une jeune femme participant à la manifestation. Après ces heurts, seize autres personnes ont alors été interpellées.
Les gardés à vue appartiennent à "la mouvance anarchiste et de l'ultragauche", a expliqué Albert Doutre, le directeur départemental de la Sûreté urbaine, à l'AFP. "Ce sont des individus qui manifestement essayent de rassembler un maximum de personnes dans le seul but d'en découdre avec la police", a-t-il précisé.
Chaque fois que j'ai participé à une manifestation, les déploiements de police étaient loin de me rassurer, bien au contraire ! les beaufs se défoulent. Les manifestants emprisonnés à ciel ouvert place Bellecour sous SArko sont une illustration des dérives de la police. http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/30/la-police-francaise-epinglee-par-amnesty-international_1610984_3224.html
La casse c'est pas grave. Comme dit HOLLANDE 'c'est pas cher, c'est l'état qui paie'. Phrase culte d'un inculte
Les antifas et autres nervis d'extrême gauche sont les rois pour aller provoquer violemment les forces de sécurité ou aller chercher la m*rde face à l'extrême droite (entre abrutis de tous horizons...) puis d'aller jouer les pleureuses devant les micros et caméras des journalistes. La mort de Rémi Fraisse - et celle de Clément Méric avant lui - sont dramatiques mais ils étaient loin d'être tout blancs, n'en déplaise à nos chères pleureuses.
@Sophie-lyon mangez bien votre pain blanc madame, personnellement je suis de l'autre côté que vous des manifs et dans deux ans les antifa et gochos vont filer droit,très droit.
Le problème ce n'est pas la police, ce sont ceux qui les envoient assassiner des militants écologistes plutôt que se rendre utiles aux manifs de la FNSEA
loufoque et populiste voilà des pseudos bien portés; on reconnait bien la sémantique d'extrême droite et les menaces qui vont avec. J'espère que Lyon Capitale ne deviendra pas le nid d'extrémistes qu'est devenu lyon mag. Modérateur ?
Bilan des courses : une quinzaine de personnes relâchées qui avaient été interpellées sans raison.
Sophie_Lyon, je vous retourne la remarque sur votre rhétorique de gauche formatée qu'on retrouve dans tous vos commentaires. Je vous prierais par ailleurs de ne pas m'assimiler à l'extrême droite, pour laquelle je n'ai jamais voté et ne voterai jamais. Je regrette juste que politique et médias aient une telle mansuétude envers l'extrême gauche (pardon, la 'gauche radicale') alors qu'elle est aussi extrémiste et anti-démocratique que l'extrême droite et saccage fort mieux nos centre-villes.
Quant à mon pseudo, c'est une référence au Collège Fou Fou Fou, dessin animé de mon enfance et sa bande des Joyeux Loufoques.