Trois supporters qui avaient participé aux débordements à l'extérieur du Groupama stadium avant le match de Ligue Europa OL-CSKA Moscou vont être jugés ce lundi pour "violences volontaires sur agents de la force publique et dégradations de véhicule administratif".
Trois supporters de l'OL âgés de 22 et 23 ans, interpellés avant la rencontre face au CSKA Moscou jeudi vont comparaître ce lundi pour "violences volontaires sur agents de la force publique et dégradations de véhicule administratif". Au niveau "de l'entrée des supporters au niveau du parvis nord du Groupama stadium", écrit la DDSP, 150 à 200 supporters lyonnais du virage sud ont pris à partie les policiers de la BAC en dispositif antiterroriste avant le match de Ligue Europa. Les policiers ont fait l'objet de nombreux jets de projectiles et ont dû être rejoints en renfort par des CRS. Treize policiers étaient blessés lors de ces affrontements (5 et 1 jours d'ITT pour deux d'entre eux) et un véhicule de service était dégradé. Les trois hommes ont reconnu partiellement les faits, l'un d'entre eux a même été écroué avant de comparaître ce dimanche. De son côté, l'OL, sous le coup d'une suspension européenne après les événements de Besiktas l'an passé, a essayé de se dédouaner de toute responsabilité. "Les graves incidents intervenus jeudi avant le match d’Europa League contre le CSKA Moscou avec l’agression de membres des forces de l’ordre, ont eu lieu sur la voie publique, donc en dehors du périmètre de responsabilité du club, comme l’ont signalé dès jeudi soir au club le délégué du match et le délégué chargé de la sécurité de l’UEFA présents au match", a assuré le club dans un communiqué. Le club s'est aussi porté partie civile. Selon L’Équipe, l'UEFA tranchera ce lundi et choisira, ou non, d'ouvrir une enquête.