C’est une importante prise qu’ont effectuée les policiers de la brigade antigang de Lyon mardi, à Villeurbanne, en filant un go-fast.
340 kilos de cannabis et 7 voitures volées. C'est ce qu'ont découvert les membres de la brigade antigang de Lyon mardi dernier, dans un entrepôt du quartier Saint-Jean, à Villeurbanne. Selon Le Progrès, qui révèle l'affaire ce mardi, les sept véhicules, de gros modèles de berlines, conviendraient aux convois en go-fast (transport rapide de drogue).
Dans le cadre d'une vaste affaire de surveillance à Grenoble, la brigade de recherche et d'intervention (BRI) surveillait une probable arrivée de go-fast depuis l'Espagne, dans un convoi constitué de trois autos.
À leur arrivée à Villeurbanne, mardi matin vers 8h, les trois véhicules se séparent. L'un d'eux, qui contenait la marchandise, est filé jusqu'au fameux entrepôt, discrètement situé au fond d'une impasse. C'est là, après que le conducteur s'est rendu sans opposer de résistance, que les policiers ont découvert la drogue, soigneusement emballée, ainsi que les voitures et du matériel pour conditionner les stupéfiants.
Eternel recommencement. Vivement un monde post-monétaire. (Ce sera plus compliqué de trafiquer avec des carottes rappées.)
Bravo à cette brigade ! Stock à détruire rapidement ! Je reste très prudent avec le cannabis, il fait se dégénérer la race ( désorganisation de la reproduction cellulaire, même des neurones). Ce n'est pas une drogue douce ! Mais si je suis opposé à sa légalisation, je sanctionnerais beaucoup moins les consommateurs et trafiquants : plus aucun emprisonnement, mais destruction des stocks saisis , et uniquement des confiscations de quelques uns des moyens de la logistique (...)
(suite) Camions, voitures des dealers, appartement des trafiquants seraient donnés à des associations caritatives : Restos du Coeur, l’Armée du Salut, Médecins du monde, la Croix Rouge, ou d’autres. Une partie des biens confisqués serait vendue pour financer une prévention intensive dans les écoles : les jeunes sont sensibles, surtout aux témoignages des anciens toxicomanes ; ces derniers sont la parade quasi absolue aux sirènes de la drogue et de la liberté totale sans avertissement ni savoir.