Jean-Christophe Larose, le promoteur de la Confluence © Tim Douet / Laurent Cousin
Jean-Christophe Larose, le promoteur de la Confluence © Tim Douet / Laurent Cousin
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L’affaire Larose ou les paradoxes de la justice

Pour avoir évoqué la présence de sociétés panaméennes dans la galaxie de sociétés offshore du promoteur immobilier de la Confluence, Lyon Capitale est mis en examen. Dans le même temps, JC Larose a été visé par deux enquêtes préliminaires liées à des sociétés qu’il détiendrait dans des pays à la fiscalité avantageuse.

Le temps judiciaire peut être facétieux. Lyon Capitale se retrouve mis en examen, en la personne de son directeur de la publication et d’un de ses journalistes, pour diffamation à l’encontre de Jean-Christophe Larose. En avril 2016, suite à la révélation du scandale des Panama Papers, nous avons fait le lien entre le cabinet d’avocats Mossack Fonseca et Jean-Christophe Larose. Nous enquêtions alors depuis une petite dizaine d’années sur le promoteur immobilier (groupe Cardinal) qui a réalisé une grande partie des immeubles de bureaux de la Confluence. Notre travail nous avait jusque-là permis de mettre au jour une partie conséquente de son architecture offshore : des sociétés au Luxembourg, à Anguilla ou en Suisse. Dans la galaxie de ses filiales basées à l’étranger imbriquées façon poupées russes, nous butions en revanche sur deux noms : Morales Investors et Ricard Lake Property. Les deux entités renvoyaient à une seule et même personne : Leticia Montoya. En visionnant l’émission Cash Investigation de France 2, ce nom ressort. Cette dame est une employée du groupe Mossack Fonseca qui fait office de femme de paille pour des centaines d’entreprises créées par son employeur.

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