Le tireur de la mosquée de Brest qui a fait deux blessés ce jeudi habitait à Lyon depuis trois ans et souffrirait de problèmes psychologiques.
Selon le journal Le Télégramme, le tireur de la mosquée de Brest qui s'est finalement donné la mort ce jeudi en fin de journée avait laissé une lettre manuscrite sur les réseaux sociaux pour expliquer son acte. Le jeune homme de 21 ans, qui souffrirait de troubles psychologiques, est né dans le XIIIe arrondissement de Paris. D'origine normande, il vivait à Lyon depuis trois ans écrit le journal. Se décrivant comme “une personne simple, qui a une vie banale” il aurait travaillé dans la restauration, comme plongeur et commis de cuisine. Selon nos confrères il explique son geste dans sa lettre par “son enlèvement par trois personnes cagoulées”. L'un d'eux lui aurait “ordonné d’égorger l’imam de Brest. Il a dit qu’il fallait que je passe à l’acte entre le 15 et le 30 juin. Il m’a dit que si je ne le tuais pas, c’est ma mère, mon père et ma sœur qui seraient tués”. Il évoque ensuite l'appel d'un haut gradé de la DGSI et qu'une puce lui aurait été implantée dans le bras.
Le tireur présumé a blessé deux fidèles de la mosquée de Brest Pontanézen, dont l’imam controversé Rachid El Jay. Le suspect n’était pas fiché pour islamisme radical ou comme membre de l’extrême droite.