L'homme achetait des voitures par le biais d'un site de petites annonces et réglait avec des faux chèques de banque.
La même histoire a été raconté aux 183 victimes de la région : l'escroc se disait militaire et souhaitait faire le cadeau d'une voiture à sa femme enceinte. Il prenait rendez-vous avec les vendeurs particuliers le week-end, afin que ces derniers ne puissent pas vérifier directement que ses chèques de banque étaient faux.
Deux ans d'enquête pour mettre à jour un réseau
L'imitation de ces chèques est telle que les victimes n'ont pas eu d'autres choix que de réaliser l'escroquerie à posteriori. Il a fallu deux ans d'enquête pour mettre fin à ce véritable réseau : cette semaine, onze prévenus sont présentés au tribunal correctionnel pour escroquerie en bande organisée. Les voitures achetés par ces faux chèques étaient revendues en pièces détachées ou avec un nouveau certificat d'immatriculation obtenu par le vol de pièces d'identité. La valeur totale de l'escroquerie est estimée à 2,4 millions d'euros.