Alors qu’elle officiait depuis moins de 24h à son poste d’infirmière dans une maison de retraite du 7e arrondissement, une jeune femme a été prise en train de dérober un important stock de médicaments destinés aux résidents. Elle récolte quatre mois de prison avec sursis.
Il n’aura pas fallu beaucoup de temps pour que son petit stratagème soit découvert. Alors qu’elle officiait depuis moins d’une journée à son poste d’infirmière au sein d’une maison de retraite du 7e arrondissement de Lyon, une femme d’une trentaine d’années a été vue en train de piller la pharmacie de l’établissement. Le 4 avril dernier, elle a été surprise en flagrant délit alors qu’elle dérobait un stock important de médicaments dont des dérivés de morphine.
L’établissement a décidé de porter plainte. Sa directrice explique au Progrès que la trentenaire aurait pu mettre en danger les personnes dont elle avait la responsabilité, en plus de nuire à sa propre santé. Quant à l’avocate de l’ordre des infirmiers, elle estime que ces actes contribuent à “jeter le discrédit sur toute la profession”.
Présentée devant le tribunal correctionnel ce lundi, l’accusée a reconnu les faits, avouant souffrir d’une addiction aux narcotiques. En proie à une situation personnelle compliquée, la jeune femme, déjà sanctionnée pour des faits similaires, a cette fois été condamnée à quatre mois de prison avec sursis et à une interdiction d’exercer toute profession dans le domaine des soins pouvant l’amener à côtoyer des personnes vulnérables, pour une durée de trois ans.