L'homme abattu mercredi soir dans un quartier pavillonnaire de Gleizé venait de sortir de prison le matin même.
Troublant élément que celui que rapporte Le Progrès dans son édition de vendredi, au sujet de l'homme abattu à l'arme automatique dans un quartier pavillonnaire de Gleizé, mercredi soir. La victime, âgée de 51 ans venait de sortir de la maison d'arrêt de Pontet, dans le Vaucluse, le matin même. Originaire de la région parisienne, l'homme avait été condamné à 18 ans de prison pour un meurtre commis en 2003, à Paris. Meurtre pour lequel il avait toujours clamé son innocence. Il venait tout juste d'obtenir une liberté conditionnelle et avait donné à la Justice l'adresse de proches établis très récemment dans le Rhône pour y effectuer sa fin de peine sous surveillance électronique.
C'est devant le domicile de ses proches, dans une impasse d'un quartier tranquille de Gleizé qu'attendaient les tireurs. Un véritable guet-apens pour l'homme qui se trouvait avec sa fille à ses côtés lorsque tueurs ont fait feu. Les tireurs, visiblement bien équipés et très organisés ont pris la fuite à bord d'une voiture retrouvée incendiée quelques heures plus tard à moins d'un kilomètre des lieux du drame.