Certaines techniques de vol disparaissent pendant un temps, avant de faire leur grand retour à Lyon. Celle du "câlin" est à nouveau pratiquée par des individus qui ne sont pas là pour donner de l'amour, mais bien s'attaquer à des victimes parfois fragiles.
Mi-avril, nous vous présentions l'une des nouvelles techniques utilisées par les pickpockets dans les métros et tramways de Lyon, basée sur l'utilisation d'un sac percé (lire ici). Avec l'arrivée des beaux jours et la disparition des vestes et autres manteaux, c'est une méthode déjà connue qui fait son grand retour à Lyon : celle du "câlin". Le voleur fait mine de croire qu'il connait sa victime, se dirige vers elle et la serre dans ses bras. En même temps, il en profite pour lui voler ses bijoux, un complice à l'arrière peut également faire les poches de la victime, qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Quant aux témoins qui passeraient à côté, ils ne se doutent pas toujours de ce qui arrive, pensant que les personnes se connaissent.
Une arrestation à Lyon la semaine dernière
La semaine dernière, une jeune femme de 24 ans a été arrêtée à Lyon, suspectée d'avoir employé cette méthode fin décembre pour voler le collier en or d'une femme de 58 ans à la Mulatière. La technique est également employée sur "les parkings de supermarché, quais du Rhône et berges de Saône, ainsi que dans les rues de Lyon" indique une source policière. On recense également des vols impliquant des enfants et adolescents qui "font des câlins" à des personnes âgées et profitent de cette technique pour les dépouiller. "Des individus plus jeunes ciblent des dames de 70 / 80 ans qui ne se méfient pas face à ce qui ressemble à un geste de tendresse venant de la part d'adolescents, indique cette même source, Ils s'attaquent aux plus fragiles qui sont parfois isolés et sont contents d'avoir un peu de contact humain. Il est important de rappeler à nos aînés de se méfier de ce genre de pratique". Après la mode des "Free Hugs", câlins gratuits, ceux que certains distribuent sur l'agglomération de Lyon peuvent donc coûter très cher.
Avant de nous parler de nouvelles techniques, vous pourriez parler des pickpockets du tram T à la part dieu, elles sont là tous les jours depuis plus d'un an !
Elles surveillent le distributeur de ticket, plus précisément le clavier où on tape son code de carte bleu, puis elles montent avec le voyageur dans le tram dérobent la carte bleu si vous avez eu la mauvaise idée de la mettre dans une poche accessible (sac, valise...) et descendent à l’arrêt suivant.
Bien sût les TCL sont au courant, mais ne mettent pas un agent (AMI) à coté du distributeur pour surveiller. La police aussi est au courant depuis plus d'un an. Mais elles sont toujours là et c'est bien exactement les mêmes personnes et pas des remplaçantes.