La call-girl soupçonnée d'avoir tué un informaticien lyonnais après une scène sexuelle sadomasochiste a-t-elle bénéficié de complicité pour cacher le cadavre ? C'est ce que cherchent à savoir les enquêteurs sur cette affaire.
Le 16 août 2017, Jean-Luc Durand, 42 ans, informaticien domicilié dans le 4e arrondissement de Lyon, disparaissait après un déplacement à Divonne-les-Bains. Son corps est finalement retrouvé quelques jours plus tard dans la Vallée d'Aoste en Italie, calciné et présentant des traces de coups de couteau.
Un meurtre pour lequel est soupçonné Anaëlle Prunier, 24 ans, une call-girl originaire du Pays de Gex (Ain), mise en détention provisoire depuis un an et demi. Selon Le Progrès, la jeune femme a avoué le meurtre et prétendu qu’elle n'avait porté qu’un seul coup de couteau à la victime qui la maltraitait lors d’une scène sexuelle sadomasochiste. Son avocat plaide même la “légitime défense”, assure le quotidien. Ce que conteste la défense.
Mais comment le corps s'est-il retrouvé en Italie ?
Toujours selon nos confrères, la suspecte explique avoir, sous le coup de la panique, nettoyé son appartement puis transporter le corps dans le coffre de la voiture de la victime jusqu'en Italie. La police cherche désormais à savoir si elle aurait pu bénéficier d'éventuels complices, Anaëlle Prunier n'ayant pas réussi à mettre le mannequin dans le coffre de la voiture durant la reconstitution.