La justice a arrêté les travaux pour des raisons de sécurité. Le chantier du groupe scolaire René-Beauverie devait s’achever à la rentrée.
L'école primaire René-Beauverie risque d'avoir une rentrée décalée. À cause d'une série d'anomalies sur le chantier du groupe scolaire, l'inspection du travail avait saisi le tribunal de grande instance, relate Le Progrès. La justice vient de lui donner gain de cause, en décidant d'interrompre les travaux pour des raisons de sécurité. Dans son ordonnance, le tribunal de grande instance cible des risques liés à l'exposition à des produits chimiques dangereux et à la circulation des véhicules, indique le quotidien. Les protections contre les chutes de hauteur ont également été jugées non conformes. Les magistrats considèrent ainsi que les conditions de sécurité n'ont pas été respectées.
D'après la justice, la municipalité, qui prévoit l'arrivée de 50 élèves dans ce nouveau groupe scolaire, n'a pas pris les mesures nécessaires suite aux multiples dysfonctionnements sur le chantier signalés par l'inspection du travail. L'accès au chantier est provisoirement interdit, avant la mise en œuvre de nouvelles mesures de sécurité.