Le dossier concernant les accusations de sous-facturation de la sécurisation des matchs de l'OL par Albert Doutre a été classé par l'IGPN. Mais le commissaire divisionnaire a l'origine des révélations était toujours poursuivi pour dénonciations calomnieuses, il a été relaxé en appel, ce jeudi.
Certainement l'épilogue d'un dossier qui aura finalement accouché d'une souris. Si les accusations visant l'ancien DDSP du Rhône, Albert Doutre, sur la sous-facturation de la sécurisation des matchs de l'OL ont été classées sans suite par l'IGPN, Michel Garnier, le policier à l'origine des révélations, était toujours poursuivi. Il avait accusé son patron de recevoir des cadeaux en contrepartie de tarifs favorables à l'OL. Une fois le dossier classé, Albert Doutre l'a attaqué pour dénonciations calomnieuses. Michel Garnier a finalement été relaxé en appel ce jeudi.
En février 2012, le commissaire divisionnaire Michel Garnier avait écrit au procureur de la République pour dénoncer les tarifs, selon lui, préférentiels accordés à l'OL par Albert Doutre, dans la sécurisation des matchs de l'OL. Des ristournes de 20% environ, selon des sources versées au dossier. Ces accusations ont été corroborées par plusieurs fonctionnaires. Albert Doutre s'en été défendu, évoquant "un lissage de la facturation (…) dans un rapport gagnant-gagnant".