Partis du téléphone d'un lycéen, les enquêteurs sont remontés jusqu'à un jeune homme de 18 ans qui a reconnu avoir écoulé 2 500 cachets d'ecstasy à Lyon depuis l'été dernier.
Le premier des trois lycéens s'est fait pincer au sein de l'internat de son lycée du 5e arrondissement. Un sachet de 6 cachets d'ecstasy serait tombé de son lit, engendrant un appel à la police de la part du proviseur, rapporte Le Progrès. Pour tenter de savoir d'où proviennent les cachets, la police se saisit du téléphone du lycéen lors de sa garde à vue et découvre l'étendue de sa clientèle au sein du lycée pour du cannabis et lors de soirées pour les cachets d'ecstasy. L'adolescent de 17 ans dealait également sur la place Bellecour le samedi après-midi. Son fournisseur d'ecstasy, découvert grâce à l'exploitation du téléphone, ne serait autre qu'un jeune de 16 ans d'un autre lycée du 5e arrondissement, ajoute Le Progrès, qui souligne que les lycéens mis en cause dans ce trafic sont issus de familles plutôt aisées. Lors de sa garde à vue, ce dernier a reconnu avoir écoulé 300 cachets d'ecstasy cet hiver, car la marchandise ne lui plaisait pas pour son utilisation personnelle et qu'il avait préféré la vendre pour se payer des cigarettes et ses soirées électros. L'arrestation de ce deuxième complice met les enquêteurs sur la piste du troisième individu qui fournissait la came, un jeune homme de 18 ans renvoyé de son lycée en janvier dernier. Après avoir reconnu la vente de 2 500 cachets d'ecstasy à Lyon depuis cet été, il est convoqué au tribunal au mois de juin, comme les deux autres lycéens interpellés plus tôt.