Un homme âgé de 41 ans a été abattu ce samedi soir lors d’une intervention de la police pour une agression dans le 7e arrondissement. Une enquête a été ouverte par la Sûreté départementale mais aussi par l’IGPN. “Notre collègue a agi en légitime défense”, nous assure le représentant du syndicat Alliance dans le Rhône.
Il était environ 22h45, rapporte Le Progrès qui révèle l’information lorsqu’un homme a été tué par un policier. Le drame s’est produit dans le 7e arrondissement de Lyon, au rez-de-chaussée d'un immeuble situé rue Saint-Jérôme.
Un homme agressant sa mère
Un équipage de police de cinq hommes intervient suite à un appel des voisins, alertés par des cris. Visiblement, les agents font le tour du bâtiment car les occupants refusent d’ouvrir à la police. C’est là qu’ils assistent à une scène particulièrement violente : un homme frappe sa propre mère, une femme âgée de 71 ans, qui se trouve au sol. Après avoir brisé la baie vitrée du rez-de-chaussée, les policiers tentent de maîtrise l’homme, notamment avec l’aide d’un pistolet type Taser.
Le Taser n’a pas fonctionné ?
"Mais celui-ci n’a pas fonctionné", indique Pascal Barthélémy à Lyon Capitale. "Notre collègue a été contraint d’utiliser son arme de service face à un homme particulièrement violent. Il a simplement agi en légitime défense", nous assure-t-il.
Suite aux coups de feu tirés, l’homme est grièvement atteint et les tentatives de réanimation resteront sans effet, il décédera des suites de ses blessures, indique également Le Progrès.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme était suivi pour des troubles psychiatriques. Sa mère, sérieusement touchée par son propre fils, a été transportée à l’hôpital Edouard-Herriot.
Pascal Barthélémy rappelle que, depuis plusieurs mois, son syndicat réclame de nouvelles armes de type Taser. "C’est vraiment un gros problème, souligne-t-il. Et si notre collègue n’avait pas tiré, c’est peut-être lui qui aurait été tué", termine-t-il.
Deux enquêtes ont été ouvertes. L'une pour tentative d'homicide, confiée à la Sûreté départementale, vise l'homme qui a été tué. La seconde, menée par l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN), a été ouverte pour homicide volontaire et concerne le policier auteur des tirs, qui a été laissé en liberté.