L'appel indiquant une fausse menace terroriste à l'école Flora-Tristan de Vénissieux avait déclenché le plan particulier de mise en sûreté de l'école.
Si les deux enfants imaginaient faire un canular, ce dernier a eu des conséquences et les emmènera prochainement en convocation dans une maison de la justice et du droit. En fin d'après-midi vendredi dernier, un appel à la directrice de la nouvelle école Flora-Tristan, qui accueille plus 400 enfants à Vénissieux, annonçait une attaque terroriste dans cette dernière. Si la police a très rapidement établi que la voix était celle d'un enfant, les enseignants avaient, par sécurité, fait exercer leur droit de retrait le lundi matin pour n'accueillir les élèves qu'en début d'après-midi, rapporte Le Progrès. Le jour même, le plan particulier de mise en sûreté avait été déclenché et les élèves présents pour les activités périscolaires confinés avant que leurs parents ne les récupèrent sous protection policière. L'appel était en réalité un canular du fait d'un enfant de 11 ans, qui a ensuite déclaré à la police ce jeudi avoir agi avec un autre enfant âgé de 12.