Deux fausses bombes ont été retrouvées vendredi dernier aux Gratte-Ciel et à Grandclément. Un troisième engin a été découvert près d’une synagogue à Villeurbanne par un particulier, qui a alerté la police le lendemain après avoir lu un article dans Le Progrès.
Dans la nuit de mardi à mercredi, un homme d’une quarantaine d’années a été interpellé place Lazare-Goujon, à Villeurbanne. Placé en garde à vue et entendu, il est vraisemblablement le fabricant des fausses bombes déposées dans plusieurs lieux de la ville.
Vendredi 29 juillet, une première alerte au colis suspect entraîne l’intervention du service de déminage rue Paul-Verlaine, dans le quartier des Gratte-Ciel. Les spécialistes font exploser l’engin, qui s’avère être une enceinte bricolée.
Le même scénario se produit à proximité de l’église de la Nativité, dans le quartier Grandclément, avec une nouvelle fois le déploiement d’un dispositif de sécurité.
Enfin, la police apprendra qu’une troisième fausse bombe avait été déposée près d’une synagogue, rue des Mûriers. L’engin a été ramassé par un particulier, qui appellera la police le lendemain, samedi, après avoir lu un article intitulé “Qui sème ces enceintes qui ressemblent à des bombes ?” dans le journal Le Progrès.
Des perquisitions vont avoir lieu et un examen psychiatrique sera réalisé afin d'en apprendre plus sur les motivations de ce fabricant de fausses bombes, dans un climat post-attentats propice à la peur.