Agnès Marion
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Agnès Marion (Reconquête) : "il faut interdire la libre circulation des extra-européens dans l'espace Schengen"

Agnès Marion, candidate sur la liste Reconquête aux élections européennes, est l'invitée de 6 minutes chrono.

A quelques jours des élections européennes du 9 juin prochain, Lyon Capitale continue de vous présenter les candidats lyonnais à ce scrutin. Agnès Marion, 7e sur la liste Reconquête menée par Marion Maréchal-Le Pen, assure que son parti passera le seuil des 5% qui permet d'obtenir des eurodéputés. "L'objectif c'est déjà d'envoyer des élus à Bruxelles pour défendre notre vision de l'Europe, une vision, une Europe qui prendrait en considération l'identité des peuples européens, qui lutterait contre l'immigration massive et l'islamisation de notre continent, qui travaillerait à mettre en place les politiques nécessaires pour retrouver la prospérité de notre continent", assure-t-elle.

Fidèle à la ligne très droitière de son parti, elle prône un changement de la politique migratoire de l'Union européenne : "il faut rétablir les frontières nationales, il faut interdire la libre circulation des extra-européens dans l'espace Schengen, il faut refondre totalement le droit d'asile, il y a beaucoup de politiques qui ont un impact très concret et très concret, on l'a vu ce dimanche à Lyon où en fait un Marocain sous OQTF qui était là depuis 2 ans était encore sur le territoire national".

La retranscription intégrale de l'entretien avec Agnès Marion

Bonjour à tous et bienvenue, vous regardez 6 minutes chrono, le rendez-vous quotidien de la rédaction de Lyon Capitale et on continue notre tour d'horizon des différents candidats, candidates et listes qui concourent aux élections européennes du 9 juin. Aujourd'hui nous accueillons Agnès Marion. Vous êtes candidate vous sur la liste Reconquête menée par Marion Maréchal-Le Pen, Vous êtes en 7ème position, ce qui visiblement selon les sondages pourra peut-être vous envoyer à Bruxelles et à Strasbourg à partir du 10 juin prochain. Dans les sondages vous êtes entre 5 et 6, 6,5%, ça dépend des sondages et des semaines.


On est plus exactement entre 6 et 9% sur la totalité des sondages qui ont eu lieu depuis le début de la campagne, depuis décembre.


L'objectif c'est quoi, de finir devant les Républicains ?


L'objectif c'est déjà d'envoyer des élus à Bruxelles pour défendre notre vision de l'Europe, une vision, une Europe qui prendrait en considération l'identité des peuples européens, qui lutterait contre l'immigration massive et l'islamisation de notre continent, qui travaillerait à mettre en place les politiques nécessaires pour retrouver la prospérité de notre continent.


Il n'y a pas d'autre parti qui peut le faire parce que pour l'instant l'élection est dominée par le Rassemblement National, est-ce qu'il y a une vraie différence entre vous ?


Oui absolument. On a déjà la spécificité de parler clairement d'islamisation de notre continent, de ne pas vouloir se voiler la face là-dessus. Nous tenons également à dénoncer l'activisme LGBT et woke au Parlement européen qui est extrêmement présent et qu'il ne faudrait pas minimiser. Je crois que nous sommes vraiment les seuls à tenir ce discours-là. Et puis nous avons, vous savez, par rapport au Rassemblement National, un discours beaucoup moins étatiste, beaucoup moins fiscaliste. Nous voulons redonner de la liberté à nos entreprises, ce qui n'est pas exactement la philosophie du Rassemblement National.


Vous pourriez siéger dans le même groupe que eux, si vous êtes élu ? Dans quel groupe vous siégeriez ?


Alors nous, nous siégeons d'ores et déjà avec notre redéputé Nicolas Bey, dans le groupe des conservateurs européens. Ce n'est pas le groupe dans lequel siège aujourd'hui le Rassemblement National. Il est possible qu'à l'issue de ces nouvelles élections, nous arrivions à travailler ensemble sur un certain nombre de textes et d'ailleurs nous le souhaitons. Vous savez, notre parti prône l'union des droites, qui nous paraît la condition sine qua non pour arriver au pouvoir en France. Nous mettrons évidemment en place également cette union des droites au Parlement européen. Il y aura des mises en commun, de projets à défendre, effectivement, si tout cela va dans le bon sens et dans le sens de l'intérêt des Français, bien sûr.


Il y a une question qu'on pose systématiquement, c'est que cette élection, les gens l'imaginent un peu lointaine, qu'elle ne va pas avoir de grande incidence sur leur vie. Pour vous, elle va avoir quelle incidence sur la vie d'un Lyonnais, d'un habitant de la métropole, d'un Français demain ? En quoi cette élection, c'est un rendez-vous majeur…


Alors c'est un rendez-vous majeur parce qu'il faut bien que les Français et les Lyonnais aient conscience que 80% des lois qui sont votées par nos députés français sont en fait la mise en application de directives européennes. Donc en fait cette élection européenne, elle a évidemment une très grande importance puisqu'elle donne les grandes orientations qui vont être ensuite votées en France. Ensuite, nous avons effectivement un programme à défendre et notamment je crois qu'il y a des choses qui sont très concrètes sur l'immigration. Vous savez, on a voté le pacte immigration à l'Europe, ça a des conséquences très Il y a eu la répartition des migrants dans les campagnes par exemple, il y a également…


Il y a eu aussi quand même un tour de vis ?


Non pas vraiment, il y a eu 2-3 points qui étaient plutôt des avancées mais le projet global ne contrarie pas du tout l'invasion migratoire qui est en cours. Il y a plein de choses à mettre en œuvre, par exemple il faut rétablir les frontières nationales, il faut interdire la libre circulation des extra-européens dans l'espace Schengen, il faut refondre totalement le droit d'asile, il y a beaucoup de politiques qui ont un impact très concret et très concret, on l'a vu ce dimanche à Lyon où en fait un Marocain sous OQTF qui était là depuis 2 ans était encore sur le territoire national.


Et ça c'est un problème national, c'est pas l'Union Européenne qui peut l'expulser…


C'est un problème national mais en fait on est toujours dans cette vision d'une immigration qui est nécessaire, dont on n'arrive pas à empêcher les gens de venir, or il y a plein de choses qu'il faut mettre en œuvre, il y a un certain nombre de choses qui seront mises en œuvre à l'Europe. Moi je vous en parle parce qu'en fait il se trouve que ma fille était sur les lignes de métro dimanche après-midi quand ce migrant sous QTF, ça fait deux ans qu'il était sur le territoire français avec une OQTF, c'est plus une OQTF en d'ailleurs, c'est une invitation à quitter le territoire, c'est une équité F, je vous le dis avec un peu d'émotion parce qu'en fait ça se court quand même quand vous savez que vos enfants peuvent aller un dimanche dans Lyon emprunter la ligne B et en fait ils peuvent passer à côté de ce genre de profil contre lequel on ne fait rien et contre lequel il n'y a pas de vision politique qui permette d'empêcher à ces personnes de rester en France.


Mais simplement pour dire l'exécution de l'OQTF c'est un problème national pas un problème européen, on est d'accord ?


Oui bien sûr, mais vous voyez qu'il y a une philosophie pour lutter contre l'immigration qui n'est pas du tout à la hauteur du risque sécuritaire qui pèse sur nos enfants.


Est-ce qu'il y a une mesure dans votre programme qui pourrait radicalement changer la vie des Français ou des Lyonnais et qui est liée à l'Europe, pas à des questions nationales, parlons un peu d'Europe ?


Alors on a tout un programme très développé, j'invite d'ailleurs les Lyonnais et les Français à aller le retrouver en ligne. Moi il me semble que quelque chose qui changerait la vie des Français c'est d'empêcher la répartition des migrants dans nos campagnes parce que ça a un effet très immédiat sur la vie de nos concitoyens.


Ça sauve des classes parfois ?


Non ça ne sauve pas des classes parce que vous savez en fait dans les campagnes où les gens ont du mal à rester parce qu'ils ont du mal à trouver du travail, parce qu'ils n'ont plus de services publics etc. En fait vous créez une situation qui est encore plus lourde à porter pour les communes et je pense qu'en fait c'est pas du tout comme ça qu'on va revitaliser les campagnes.

Merci beaucoup Agnès Marion d'avoir répondu à notre invitation et à nos questions. Moi je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle édition de 6 minutes Chrono. Au revoir.

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