Michèle Vianes est cofondatrice et présidente de Regards de Femmes. Un débat sur la fabrique de l'enfant trans-genre a manqué d'être censuré par des militants transactivistes d'extrême-gauche.
Le dernier café-débat de l'ONG lyonnaise Regards de Femmes autour de la fabrique de l'enfant transgenre (par ailleurs titre du livre de la pédopsychiatre et pyschanalyste Caroline Eliacheff) a récemment fait l'objet d'une tentative de censure par des militants radicaux d'extrême-gauche.
Le restaurateur, où devait se tenir la conférence, a reçu menaces et intimidations de la part de courants intersectionnels et transactivistes (appel au boycott relayé sur le site "d'informations collaboratives alternatives" (sic) rebellyon.info).
Contrairement à Lille, où la pédopsychiatre a été empêchée de parler par des militants LGBT (quand des élus militants d'Europe Ecologie Les Verts avaient, de leur côté, ont demandé, en vain à la maire de Lille, de "remettre en cause le partenariat sur cet événement, dans des locaux municipaux" , dénonçant une "propagande transphobe" ) ou à Paris où la mairie a carrément annulé l'événement, le débat s'est bien tenu à Lyon.
Mais en cachette. A l'abri de "ces activistes (qui) accusent les autres de "fachos" mais voudraient imposer leur idéologie par l’intimidation et empêcher qui que ce soit d’exprimer des opinions autre que les leurs."
"Si c'est pour dire que "tout le monde il est beau il est gentil" et qu'il n'y a pas de problèmes, ce n'est pas la peine d'organiser des débats."
"Aujourd'hui, à Lyon, il faut un lieu secret et la protection de policiers anti-émeute pour débattre" se désole Michèle Vianès, présidente de Regards de Femmes.
Une première pour l'ONG, qui organise des cafés-débats depuis 2000. "Si c'est pour dire que "tout le monde il est beau il est gentil" et qu'il n'y a pas de problèmes, ce n'est pas la peine d'organiser des débats. Nous, on pose des questions qui interrogent car le propre de notre action est de discuter".
L'ONG Regards de femmes a prévu de saisir prochainement le procureur de la République de Lyon contre les auteurs d’insultes, d’atteintes à la réputation, de discours haineux ou de propos diffamatoires.
"On refuse aujourd'hui que certaines personnes expriment leur opinion si elle n'est pas conforme à la doxa de certains, et qui les traitent ensuite de fachos, alors que ce sont eux qui empêchent la parole".
Soutien à Regards de Femmes contre la doxa idéologique de l'extrême gauche, minorité à laquelle trop d'élus lyonnais wokistes font allégeance.
Si ne pas permettre un débat est "totalitariste" (et sur ce plan notre "démocratie" est en faillite totale)
se faire passer pour une "victime" en oubliant que pendant des siècles le totalitarisme était du côté de la mise en prison (voir pire) de toute personne qui n'était pas "conforme"... c'est d'une hypocrisie certaine, non ?
🙂