Gautier Chapuis
Gautier Chapuis

"Des grands projets qui vont transformer le cadre de vie des Lyonnais", promet Gautier Chapuis pour 2025

Gautier Chapuis, adjoint à la Ville de Lyon et coprésident du groupe Les Ecologistes, est l'invité de 6 minutes chrono / Lyon Capitale.

L'année 2024 s'était achevée par un revirement de Bruno Bernard. Redoutant une overdose de travaux, il a renoncé à certains projets, principalement des pistes cyclables. 2025 devrait, malgré ces reports, voir la ville impacté par de nombreux chantiers et se métamorphoser. "Il y a les grands projets on va dire phares qui ont demandé beaucoup de temps d'études comme Presqu'île, comme bien sûr la rive droite du Rhône puisque la rive gauche est en travaux encore aujourd'hui, voilà c'est tous ces grands projets-là qui vont vouloir venir et qui vont transformer le cadre de vie des Lyonnais et des Lyonnaises pour leur bien-être, pour qu'ils respirent mieux, qu'elles respirent mieux, pour une meilleure économie de notre centre-ville, je pense notamment aux frères Lumière", énumère Gautier Chapuis, coprésident du groupe Les Ecologistes au conseil municipal de Lyon.

Il revient aussi sur l'une des grandes nouveautés de l'année 2025 : l'entrée en vigueur de la ZFE pour les véhicules Crit'air 3. "Je rappelle que l'enjeu il est sur la qualité de l'air, aujourd'hui il y a des dizaines de milliers de morts qui sont issues malheureusement de la pollution de l'air, il faut qu'on fasse rentrer notre métropole de Lyon dans une nouvelle ère, une ère respirable. Et donc c'est tout ça aussi la ZFE, derrière il y a un enjeu de qualité de l'air et de santé publique. Et après effectivement comme vous le dites, il faut qu'on s'ajuste, il y a énormément de dérogations qui sont données en fonction des publics, que ce soit pour des raisons de précarité, que ce soit pour des raisons professionnelles, il y a des artisans qui rentrent dans la métropole pour travailler, des personnes qui vont faire des secours, des personnes qui sont en horaires décalés, donc il faut qu'on puisse ajuster cela tout en ayant comme cap une meilleure qualité de l'air pour tous et toutes", pointe-t-il.

La retranscription intégrale de l'entretien avec Gautier Chapuis

Bonjour à tous et bienvenue, vous regardez 6 minutes chrono, le rendez-vous quotidien de la rédaction de Lyon Capitale et aujourd'hui nous accueillons Gauthier Chapuis. On voulait revenir avec vous sur ce qui nous attend pour cette année 2025 à Lyon. On est sur une période de fin de mandat avec un cycle habituel des travaux qui s'amplifient plus on approche de l'élection, ça peut être aussi une année galère pour les Lyonnais, est-ce que c'est quelque chose que vous avez en tête, une vigilance ? On sait que la métropole a repoussé des travaux pour ne pas rajouter des travaux aux travaux et frôler l'overdose, est-ce que c'est aussi finalement une pensée que vous avez en tête à la ville de Lyon ?

De toute manière, c'était dans notre projet de majorité dès 2020 de faire avec les Lyonnais et les Lyonnaises donc c'est évidemment quelque chose qu'on a à cœur de les écouter et puis d'ajuster les projets effectivement, fin de l'année dernière Bruno Bernard l'a annoncé sur certains projets et on est dans cette écoute-là également à la ville de Lyon, c'est effectivement un temps qui approche de l'élection municipale de 2026 mais c'est aussi assez logique puisqu'en fait on est dans le temps de fin d'études et dans le temps des travaux donc c'est, j'allais dire, chaque fois comme ça. Gérard Collomb disait à Lyon, les travaux ça veut dire qu'il se passe toujours quelque chose, et bien voilà c'est dans cette période-là qu'on est également.


Qu'est-ce qui va changer en 2025 à Lyon ? Qu'est-ce qu'on va voir sortir de terre ? vont être les grands projets, les grandes inaugurations ?


Alors déjà si je parle de ma délégation, on est en pleine période encore de plantations donc c'est beaucoup d'arbres qui sont plantés, plus de deux fois par rapport au mandat précédent donc là c'est sans aucune commune mesure donc ça, ça va continuer sur 2025, là jusqu'à peu près en mars si la saison est bonne et puis l'hiver prochain il y a également les grands projets on va dire phares qui ont demandé beaucoup de temps d'études comme Presqu'île, comme bien sûr la rive droite du Rhône puisque la rive gauche est en travaux encore aujourd'hui, voilà c'est tous ces grands projets-là qui vont vouloir venir et qui vont transformer le cadre de vie des Lyonnais et des Lyonnaises pour leur bien-être, pour qu'ils respirent mieux, qu'elles respirent mieux, pour une meilleure économie de notre centre-ville, je pense notamment aux frères Lumière, etc.

Vous évoquiez la rive droite qui va être un projet emblématique alors qui ne sera pas totalement livré sur ce mandat, qu'est-ce qui pourra être réalisé d'ici mars 2026 ?

Donc c'est la première tranche là que l'on enclenche, effectivement ça a été dit c'est 60 millions d'euros sur à peu près trois mandats donc c'est un projet d'envergure qui va venir restructurer complètement la rive droite du Rhône, un peu à l'instar de ce qui s'était passé sur la rive gauche du Rhône, donc là vraiment on est sur un projet d'ampleur où on coche j'allais dire tous les marqueurs, à savoir plus de végétal pour rafraîchir la ville, égaliser aussi les mobilités avec plus de place pour les piétons, pour les cyclistes, etc.


Bon, question qui fâche, qu'est-ce qu'on aura sur la place Bellecour en 2025 Est-ce que ce qu'on a, ces fameuses ombrières, ces voiles, est-ce que ce projet qui a pu faire polémique par moment sera livré ? Est-ce que les Lyonnais pourront se faire un avis sur cet aménagement ?


On aura un magnifique projet artistique j'en suis sûr, avec des artistes qui sont engagés, qui en plus de ça pour l'un d'entre eux est lyonnais donc aura à coeur de mettre en valeur sa ville et de nous rendre fiers, donc des ombrières qui vont faire aussi avec l'eau qui sera présente, îlots de fraîcheur où on va pouvoir se poser, où on va pouvoir réutiliser cette place qui est traversée en courant l'été parce qu'il y fait trop chaud, et puis on va continuer le travail sur la phase suivante, sur la partie où on va pouvoir revégétaliser notamment en phase nord de la place Bellecour.


Il y a un autre grand changement en ce début d'année 2025 c'est l'élargissement de la ZFE aux critères 3. Selon la métropole on est sur 60 000 véhicules, si on prend les chiffres de l'agence d'urbanisme de l'air métropolitaine de Lyon c'est plutôt 160 000, c'est quand même des ordres de grandeur qui n'avaient jamais été atteints pour la ZFE. Est-ce que vous avez conscience là aussi, peut-être que c'est une mesure qui va être très difficile, qui va être très impopulaire, est-ce qu'il n'y a pas un risque électoral avec ce type de restriction, puisque vous aviez reculé d'ailleurs sur les critères 2, les diesel, en les décalant dans le temps à 2028, pour prendre en compte justement ça, cette impopularité de la mesure...

Alors au-delà de l'impopularité, en ajustant aussi pour les foyers les plus modestes, ajustez les critères pour que chacun s'y retrouve, chacun et chacune. Je rappelle que l'enjeu il est sur la qualité de l'air, aujourd'hui il y a des dizaines de milliers de morts qui sont issues malheureusement de la pollution de l'air, il faut qu'on fasse rentrer notre métropole de Lyon dans une nouvelle ère, une ère respirable. Et donc c'est tout ça aussi la ZFE, derrière il y a un enjeu de qualité de l'air et de santé publique. Et après effectivement comme vous le dites, il faut qu'on s'ajuste, il y a énormément de dérogations qui sont données en fonction des publics, que ce soit pour des raisons de précarité, que ce soit pour des raisons professionnelles, il y a des artisans qui rentrent dans la métropole pour travailler, des personnes qui vont faire des secours, des personnes qui sont en horaires décalés, donc il faut qu'on puisse ajuster cela tout en ayant comme cap une meilleure qualité de l'air pour tous et toutes.


Après je ne veux pas donner de mauvais conseil mais surtout elle est très peu contrôlée, il y a une forme un peu d'hypocrisie autour de la ZFE, elle est instaurée, elle est renforcée mais elle n'est absolument pas contrôlée à date...


Le but c'est vraiment effectivement de la contrôler avec la préfecture et puis les services de la police municipale également, l'enjeu il est avant tout comme je le disais sur la qualité de l'air et puis de réduire le trafic automobile qui est la raison principale et notamment diesel, qui est la raison principale des émissions de dioxyde notamment d'azote et qui font qu'aujourd'hui l'air est pollué et qu'il faut résoudre ça, c'est l'enjeu principal que l'on a et on développe en même temps un plan sans commune mesure sur les transports en commun, c'est plus de 2 milliards d'euros qui sont mis par le Sytral sur la table avec des solutions pour également le transport en commun.

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