Pierric Chalvin est délégué général d'Unitex, la plus importante organisation professionnelle régionale textile de France.
450 doudounes made in Bangladesh commandées par la Ville de Lyon pour équiper ses agents. L'affaire, révélée en janvier dernier, avait fait grand bruit. Un bruit d'autant plus aigu que l’exécutif écologiste avait adopté, en 2021, un nouveau Schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (Spaser).
Ce que les médias ont ironiquement appelé le "doudoune gate" est "un peu navrant", se désole le délégué général d'Unitex Auvergne-Rhône-Alpes, Pierric Chalvin, soulève un point éminemment important, à savoir la responsabilité des acheteurs publics.
"Il faut minorer le coefficient du prix au bénéfice de celui de la RSE, sans quoi les moins-disants seront toujours à l'extérieur de nos frontières".
"Aujourd'hui, dans un appel d'offres, il y a trois critères principaux: le prix, la technique et la RSE (responsabilité sociétale des entreprises, NdlR). Nous nous battons pour dire que dans les coefficients de pondération, il faut minorer le coefficient du prix au bénéfice de celui de la RSE, sans quoi les moins-disants seront toujours à l'extérieur de nos frontières".
Or, explique le délégué général de la plus importante organisation professionnelle régionale textile de France, les acheteurs publics ont "une responsabilité". Car "si le code des marchés publics doit évoluer, il faut que le cahier des charges ne mette pas tout sur le prix mais prenne en compte la RSE et cela, c'est de la responsabilité de chaque acheteur public".
Mais les citoyens qui élisent les décideurs politiques, n'aiment pas quand on les fait payer plus cher ! (voir les ventes pour le bio est a attiré pendant la pandémie et qui depuis est en baisse - à cause des prix plus élevés)
🙂
La monnaie n'est pas un bon repère et pire, elle mène l'humanité dans le mur (des ressources, des guerres, etc).