Métropole de Lyon. Aurélie Gries, candidate Nupes dans la 1re circonscription du Rhône, est l’invitée de 6 minutes chrono.
C’est l’une des surprises du premier tour des élections législatives : Aurélie Gries (37,7)a devancé le 12 juin le député sortant Ensemble Thomas Rudigoz (33%). La candidate LFI rappelle que l’addition des voix de gauche au premier tour de la présidentielle augurait de ce résultat : “C’est une belle surprise, mais c’est ce que l’on espérait”. Pour elle, la déperdition de voix de la présidentielle aux législatives correspond aussi à la réserve de voix qui peut la faire gagner le 19 juin au soir. “L’union de la gauche parle aux Français. Ils l’attendaient”, savoure Aurélie Gries.
Paradoxalement, le bon score de la gauche aux législatives pourrait renforcer le poids de la droite dans une Assemblée nationale sans majorité absolue pour Ensemble. “L’absence de majorité absolue pour Emmanuel Macron “Nous avons cinq ans d’un quinquennat de droite et cela le conforte dans cette ligne. Il drague la droite”, constate Aurélie Gries. Dans la dernière ligne droite, elle en appelle “aux gens énervés par la politique d’Emmanuel Macron” pour tenter de lui imposer une cohabitation.
Encore aucun sujet de fond abordé :
pas de point de vue sur la croissance économique obligatoire mais mortifère,
pas de point de vue sur la vitesse de rotation monétaire qui pousse au gaspillage,
pas de point de vue sur la rareté relative de la monnaie.
Pas de point de vue sur le nivellement par le bas des connaissances des citoyens,
etc.
Normal, comme les candidats postmonétaires n'ont pas eu droit au débat, on aura le résultat habituel : encore plus d'abstention qu'au 1er tour.