Mohamed Boudjellaba est le maire de Givors. Il était sur le plateau de l'émission "6 Minutes Chrono" de Lyon Capitale pour parler des violences faites aux élus.
Une thématique qui revient sur le devant suite à la démission du maire de Saint-Brévin, en Loire Atlantique, après l'incendie criminel de son domicile personnel dans le contexte de tension entre le maire et des collectif opposés à un projet de centre d'accueil des demandeurs d'asile près d'une école élémentaire.
Mohamed Boudjellaba, le maire de Givors, a été confronté à ce genre de problématique. Il réagit sur cette actualité : "Je comprends la décision de mon collègue. Par moment, il m'est passé à l'esprit de faire la même chose parce que j'ai subi, moi aussi, des formes de violence. J'en subis toujours. On apprend à vivre avec ces menaces, ces insultes. C'est une fonction qui n'est pas simple."
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Il explique qu'il a été surpris par le niveau de violences : "Je me suis préparé à la fonction mais pas à autant d'insultes, à autant de menaces, à autant d'agressivité de la part, à la fois, de nos concitoyens et d'autres personnes."
Le soutien de l'Etat est uniquement moral
Le maire de Givors poursuit sur le soutien de l'Etat auprès des maires : "A la limite, la seule solution que peut nous proposer l'Etat, c'est un soutien moral. Ce que j'ai eu. En même temps, il ne faut pas demander à l'Etat plus qu'il ne peut nous fournir. C'est mon point de vue. En tout cas, ils ne peuvent pas mettre un policier derrière chaque élu. Je n'y crois pas du tout."
La crise de la démocratie
Mohamed Boudjellaba pointe ce qui est pour lui un problème de fond : "C'est une question qui d'ordre général. La démocratie est fracturée à plusieurs endroits, et il nous faut, nous les fantassins de la République, qui sommes au plus près de la population, une république solide, unie, d'une démocratie solide. Aujourd'hui, c'est cela la question. Elle est prégnante au niveau des institutions et de la République. Il nous faut ressouder tout cela pour que nos concitoyens puissent accorder la pleine confiance qu'il se doit aux élus.
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Nous sommes les seuls élus à être au devant de nos concitoyens. Avec tout le respect que j'ai pour les députés, les sénateurs, les conseillers territoriaux, les conseillers régionaux, les conseillers départementaux, les seuls élus que connaissent les citoyens ce sont les maires."
Plus de détails dans la vidéo sur la crise de la représentativité, l'inadéquation de la réponse répressive, l'urgence de créer des liens...
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La "démocratie représentative" a tué la démocratie, par ses magouilles, par sa non-transparence, par ses retournement de veste, pas ses mépris.
Les "fantassins de la république" ? Donc on reste dans la logique de "la guerre" ?
Non merci.
La violence se résout très facilement par les connaissances :
la violence, en psycho, est l'expression d'une frustration mentale, autrement dit d'une infériorité mentale momentanée, qui se soigne. Au final, qui a envie d'utiliser la violence et de démonter ainsi à tous, qu'il est "mentalement inférieur momentanément" ?
Toutes les solutions sereines sont à dispo, mais "la guerre pour le fric" gêne, voir interdit de les appliquer.
Les 4 candidats postmonétaires auraient pu apporter bien des choses intéressantes aux dernières élections, mais ils/elles ont été censurées par tous les médias.
Que nos élus mettent en œuvre le programme pour lequel ils ont été élus , implique la fin des promesses démago, la fin des revirements pendant le mandat, la soumission aux thèses à la mode khmers. à ces conditions ils seront respectés.La justice se doit d'être ferme avec les atteintes aux personnes et les biens.
**Les "fantassins de la république" ** on reste dans la logique de "la guerre" ?** La violence se résout très facilement **...
***Les 4 candidats postmonétaires auraient pu apporter bien des choses **
merci on a déjà nos khmers ::le scrutin a parlé pour les 4 illuminati!.
Comme à ton habitude , mais on réalise à quoi nous avons échappés .