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Immobilier : "C’est le moment d’acheter !"

Les courbes se croisent. La capacité d’emprunt des acquéreurs est en hausse tandis que les prix des biens dans l’ancien continuent de baisser à Lyon. Une séquence économique favorable qui peut être l’opportunité de concrétiser son projet immobilier.

Une fois n’est pas coutume, le marché semble balancer en faveur des acquéreurs. Tous les feux sont au vert : les prix baissent depuis plus d’une année et tendent vers une stabilisation, le coût de l’argent diminue lui aussi depuis juin dernier favorisant l’emprunt bancaire, et le budget de l’État a été voté en janvier, mettant fin à plusieurs mois d’incertitude fiscale pour les ménages. Résultat, l’heure est à l’optimisme au sein des agences lyonnaises, qui espèrent depuis de longs mois une reprise franche après plus de deux années de disette. “C’est un peu tôt pour dire que l’on est sorti de la crise, mais c’est vrai que janvier, un mois d’habitude un peu mou, a très bien démarré. On sent que beaucoup ont relancé leur projet immobilier une fois la loi de finances votée. Et je crois qu’ils sont encore nombreux à attendre, ce qui est une bonne raison pour être optimiste”, résume Sandra Viricel, présidente de l’agence du même nom.

Sur le fond, si beaucoup font état d’un frémissement de l’activité, d’autres veulent provoquer le destin : “Il y a une fenêtre d’opportunité assez rare. Si les taux continuent de baisser, il y a des chances pour que la demande devienne forte avec, derrière, moins de possibilités de négocier. C’est donc objectivement le moment de se lancer pour avoir les meilleurs prix”, argumente un agent Orpi du centre-ville. Concrètement, la plupart des agents de terrain anticipent non pas un retour à l’euphorie des années post-covid, mais d’abord un raccourcissement des délais de ventes. Ces derniers étaient passés de quelques dizaines de jours en 2021 à plus de 150 jours en janvier 2025 (Interkab). Un signe que les potentiels acheteurs se savent en position de force et prennent leur temps dans un marché tournant au ralenti depuis la hausse des taux en 2023. “Avant de retrouver une dynamique de hausse des prix, je pense que l’on va avoir deux ou trois ans de stabilisation des prix”, nuance Sandra Viricel.

Le retour des investisseurs

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