Domaine des Braves dans le Beaujolais (13,5 hectares), exploitant des vignes détenues par des groupements fonciers viticoles (GFV) © Domaine des Braves
Domaine des Braves dans le Beaujolais (13,5 hectares), exploitant des vignes détenues par des groupements fonciers viticoles (GFV) © Domaine des Braves
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Patrimoine : l’appât du vin

Patrimoine. - Malgré la conjoncture économique difficile, l’attrait pour les investissements dans la vigne ne faiblit pas. Amateurs et passionnés sont nombreux à franchir le pas grâce aux groupements fonciers viticoles. Un modèle de propriété partagée accessible, où plaisir et convivialité prennent le pas sur la quête de rentabilité.

L’heure est à la fête. Loin des réunions de copropriétaires, parfois ennuyeuses, l’événement a plus des allures de retrouvailles entre amis. Une petite centaine de convives sont réunis. Les tables sur tréteaux débordent de charcuteries et les enfants courent entre les vignes. Les verres se vident en même temps que le soleil se couche sur ce domaine du Beaujolais. Jamais Louis n’aurait imaginé être aussi heureux de se présenter à une assemblée générale. Ce quadragénaire, père de trois enfants, se frotte les mains, il va pouvoir récupérer quelques bouteilles du dernier millésime. Il est même venu avec toute sa famille : “C’est la sixième année que nous nous réunissons depuis que nous nous sommes lancés dans l’achat d’un vignoble. Dès le début, ça a été un vrai plaisir de participer à cette aventure un peu folle. Je n’ai aucun regret aujourd’hui. Quel bonheur de boire son vin dans un tel cadre.

© Domaine des Braves

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Loin d’être un professionnel du secteur, un œnologue et encore moins un vigneron, Louis, tout comme les autres associés qui l’accompagnent, n’a qu’un mot d’ordre : le plaisir. Amateurs avertis, passionnés du dimanche, ils ont choisi de devenir propriétaires collectivement d’une dizaine d’hectares. “À l’origine, c’est l’un de nos amis qui nous a demandé si nous étions partants pour soutenir son frère, vigneron près de Villefranche dans une propriété familiale, qui tirait un peu la langue, avance l’un des associés. Vendre une partie de ses vignes tout en conservant l’exploitation lui a permis de souffler un peu. Nous, de notre côté, on profite du site et du vin tout simplement.

Un “investissement plaisir

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