Le boulevard Stalingrad après les travaux. (@Métropole de Lyon)
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Stationnement : le cheval de Troie des Voies lyonnaises ?

La création des 250 kilomètres d’autoroutes à vélo d’ici la fin du mandat s’accompagne de la suppression de plusieurs centaines de places de stationnement. Un point qui cristallise souvent l’inquiétude des commerçants et des riverains.

Sur leur chemin, long de 250 kilomètres, les Voies lyonnaises redessinent les rues et les routes. Elles font aussi valser les places de stationnement. Le long du boulevard Stalingrad, en bordure du parc de la Tête-d’Or, la Voie lyonnaise n° 2 qui reliera Cailloux-sur-Fontaines à Mions (32 kilomètres) va se substituer aux 200 places gratuites de stationnement. Rue Sergent-Michel-Berthet dans le 9e, la n° 12 va faire disparaître une soixantaine de places de parking. À la Croix-Rousse, le stationnement le long du boulevard des Canuts va être significativement réduit par le passage de la Voie lyonnaise n° 7. Entre Rillieux-la-Pape et le 4e arrondissement, cette autoroute à vélo pourrait supprimer 160 places de parking. Ces tracés façon jeu de quilles s’invitent souvent au menu des réunions publiques.

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