Imaginé par l’écrivain Charles Ferdinand Ramuz et le compositeur Igor Stravinsky, l’Histoire du soldat est un spectacle “ambulant”.
Il est conçu pour un large public avec une certaine économie de moyens : trois récitants (le lecteur, le soldat et le diable) et sept instrumentistes seulement. Avec en sous-titre le message selon lequel “le soldat, en 1918, était la victime du conflit mondial alors en cours”, Stravinsky nous livre une pièce empreinte de fraîcheur où marches, tango, valse, ragtime, pastorale s’enchaînent sans oublier un Dies iræ empli de gravité.
Par sa forme, mais également son effectif instrumental incluant trompette, trombone, clarinette ou contrebasse, l’œuvre fait parfois référence au jazz et c’est très naturellement qu’elle est ici associée à A Fiddler’s Tale du trompettiste et compositeur de jazz Wynton Marsalis.
Conçue comme une réponse à Stravinsky et son Histoire du soldat, la pièce de Marsalis nous conte les aventures d’un violoneux, confronté lui aussi au diable, sous les traits cette fois d’un méphistophélique directeur d’une maison de disques.
L’Histoire du soldat – Samedi 11 mai à 18 h, à l’Auditorium de Lyon