Le maire-candidat a présenté ce vendredi matin son bilan. Egrénant ses réalisations, il s’est enorgueilli d’avoir pratiqué une « écologie en actions » et d’avoir permis à la Ville de continuer à créer des emplois malgré la crise.
Duchère, place des Jacobins, esplanade du palais de justice, pont Raymond Barre, tunnel mode doux, rue Garibaldi, pont Schuman, Stade des Lumières - inauguré le 8 décembre 2015 -, 13 écoles construites, 46 autres rénovées, 4 bibliothèques neuves, + 58,7% de places en crèche… le maire de Lyon a dressé ce vendredi la longue litanie de ses réalisations, dans une conférence de presse dédiée à son bilan. Il s'est vanté d'une "écologie en actions", citant notamment les deux prolongements de métro opérés au cours de ses deux mandats (Carré de Soie et Gare d'Oullins), et la mise en service de T3, T4 et T5.
2008/2012 : Lyon crée des emplois, la France en détruit
L'exercice a pris un tour de maquignon de foire quand, cabotin, le maire a imité la réaction dubitative d’un observateur extérieur à la vue de ces bons résultats : "les gens doivent être sur-imposés, les finances exsangues ou alors ils ont vidé les caisses". Certes, la municipalité a procédé à des hausses de taux d'impôts, en 2002 et 2009 et pourrait le faire à nouveau en cas de réélection. Mais l'institut Montaigne a récemment relevé que les recettes de taxe d'habitation progressaient à Lyon de 3,2% par an entre 2007 et 2012 (soit la moyenne des villes comparables) tandis que la hausse des recettes de taxe foncière était même en deçà de la tendance nationale (+ 2,4% contre 3,2%). Quant à la dette, elle se situe aux mêmes étiages qu'en 2001.
C'est en abordant la dynamique économique de l’agglomération que le maire candidat a été le plus convainquant : selon ses services, 9500 emplois ont été créés à Lyon entre 2008 et 2012 quand 220 000 emplois étaient détruits au niveau national. 77 entreprises étrangères se sont implantées en 2013 - un record - contre 71 en 2012. Enfin 230 000 m3 de surface tertiaires ont été nouvellement occupés, contre, selon lui, 192 000 à Barcelone et 207 000 à Amsterdam. "Il y a des équipes sortantes qui trainent leur bilan comme un boulet, c'est pour nous un tremplin pour aller de l'avant", a conclu Gérard Collomb.
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Mais comment notre pays que dis je le monde peuvent ils se passer d'un homme si compétent , si désintéresse , si humain ? Plus sérieusement ce syndrome est qualifié de syndrome de la 'pastèque ' ...
COLOMB, ce grand 'sauveur de l'humanité' qui fait rayonner sa ville à reculons (perte de vitesse patante dans le classement des grandes agglomérations européennes)http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Economie/Lyon-absente-du-classement-des-villes-innovantes
Le bilan de César Collomb est positif, il a fait beaucoup de choses et les budgets sont bons. Maintenant il y a d'autres choses qui ne vont pas : le Grand-Stade, l'Hôtel-Dieu, la ZAC RVI, les boulevard circulaire extérieur, les transports en commun, etc… Pour être cru, il faut être juste !