La région Rhône-Alpes a annoncé avoir bouclé lundi un nouvel emprunt obligataire de 150 millions d'euros.
La problématique est toujours la même, avoir recours à l'emprunt pour les collectivités étant devenu plus difficile auprès des banques depuis la chute de Dexia, celles qui le peuvent se réfugient sur le marché obligataire pour se financer.
C'est le cas de Rhône-Alpes, très bien notée (AA+) et qui présente une taille critique suffisante avec ses 6,2 millions d'habitants pour convaincre les investisseurs.
Ainsi, le dernier emprunt obligataire de 150 millions d’euros lancé il y a quelques mois par la collectivité a été couvert très rapidement par des investisseurs européens, a annoncé lundi la collectivité à trois jours de la fin de la période de souscription. Elle s'est engagée à rembourser les investisseurs à un taux d'intérêt moyen de 3% sur quinze ans, contre 4% sur douze ans conclus en 2012.
"Il n'y a pas d'investisseurs qataris ou autres" a précisé Jean-Jack Queyranne (photo). Le président de région voulait ainsi souligner la transparence des fonds qui viennent financer en partie le budget de la collectivité cette année, à des conditions plus favorables que sur le marché bancaire.