Issam Benzeghiba, le chef de file de “La Gauche rassemblée” à Meyzieu, attaque avec virulence le bilan du maire sortant Michel Forissier (UMP). L’urbanisme est de nouveau au centre des critiques.
"Le problème de Michel Forissier, c'est qu'il a une logique de promoteur immobilier", lance d'emblée le jeune candidat socialiste. Issam Benzeghiba, 25 ans, n'a pas peur d'esquinter son aîné et le bilan d'un maire qui œuvre déjà depuis deux mandats pour la commune. Suite à l'article paru sur la gestion financière de la ville, le candidat a souhaité réagir aux déclarations de Michel Forissier. Ce dernier expliquait avoir revendu des terrains et réalisé des plus-values bénéfiques pour la commune. Issam Benzeghiba réplique et déclare : “Le travail d’un maire n’est pas de gérer la ville comme un centre de profit mais de veiller à la gestion exemplaire des finances publiques en maximisant la qualité des services publics proposés aux habitants et en proposant une offre accessible au plus grand nombre.”
“Il vend les bijoux de famille”
Puis, en réponse au fait que le maire a effectué ces ventes car, sinon, "des promoteurs les auraient faites et à un plus faible coût", le candidat de la gauche rétorque : "Ces terrains n'avaient pas tous vocation à être vendus !" Ce dernier poursuit : "M. Forissier dilapide les réserves foncières de la ville à un rythme effréné, sans exigence, sans cohérence ni vision d’ensemble. Ce qui donne lieu à des constructions anarchiques, avec des balcons qui surplombent les trottoirs !"
Issam Benzeghiba estime que des "services publics de proximité auraient pu être installés, des commerces et des équipements au service de la population auraient dû être créés".
Qu'Issam Benzeghiba lise le dossier de l'internaute sur les maires de France, Michel Forissier est placé 506ème sur 76000 maires au niveau national et 75ème sur 777 au niveau départemental. Pas de comparaison possible avec Jérôme Sturla, maire de Décines PS, son collège à la calamiteuse place de 682ème place sur 777 au niveau départementale soit le peloton de queue. Quant à oser parler d'urbanisme quand on soutient le bétonnage du Grand Stade comique vraiment.