L’ancien député-maire communiste de Vénissieux appelle à “faire barrage à ceux qui, dans la classe politique, par clientélisme, ferment les yeux sur l’islam politique” et à “être à côté des musulmans qui veulent vivre avec la République”.
Après avoir demandé à Manuel Valls de “légiférer sur le burkini”, l'ancien élu communiste de Vénissieux André Gerin a diffusé un communiqué suite à la décision du Conseil d'Etat. Pour l'ex-député du Rhône, "l'incertitude juridique autour des arrêtés municipaux anti-burkini était évidente. La décision du Conseil d'Etat est, en cela, assez logique". À l'origine de la loi proscrivant le port du voile intégral dans les lieux publics, l'ancien maire de Vénissieux estime que "le burkini traduit la progression de cette contre-société sur l'asservissement de la femme".
“Elles ont l’interdiction d’épouser un mécréant”
Pour celui qui fut maire de Vénissieux entre 1985 et 2009, "la loi de la charia remplace la République dans nombre de territoires où le contrôle de l'islam politique s'exerce sur la vie quotidienne et la vie familiale. On observe depuis un certain nombre d'années l'endoctrinement, l'enfermement dès l'enfance où la haine de la France, l'antisémitisme et le racisme anti-blanc sont cultivés".
Selon André Gerin, l'une des caractéristiques les plus connues de la "gangrène islamiste" qu'il dénonce est "la vie d'enfer menée aux jeunes filles d'un point de vue vestimentaire et dans leur vie amoureuse et sexuelle. Elles ont interdiction d'épouser un mécréant. L'asservissement de la femme s'étale au cœur de la société. Ce sont les territoires perdus de la République".
“Il n’y a aucune raison qu’une minorité musulmane soit dispensée des contraintes qu’ont subies, par le passé, juifs et chrétiens”
André Gerin poursuit par un appel à "faire barrage à ceux qui, dans la classe politique, par clientélisme, ferment les yeux sur l'islam politique" et à "être à côté des musulmans qui veulent vivre avec la République". Pour lui, "l'islam doit être compatible avec la République. Il n'y a aucune raison qu'une minorité musulmane soit dispensée des contraintes qu'ont subies, par le passé, juifs et chrétiens."
L'ancien élu estime que, "comme pour le voile il y a de cela trente ans, le burkini, les Français n'en veulent pas". Mais "c'est au législateur d'avoir le dernier mot", écrit-il. Dans ce "rapport de forces, la République doit être défendue sans complexes et avec fierté", conclut celui qui, depuis de nombreuses années, dénonce la montée en puissance de pratiques plus radicales de l'islam en France.
une loi concernant le burkini seule ne servirait pas et stigmatiserait. Il en faudrait une qui soit plus générale. Il faudrait une loi de ce type : 'la république française autorise la liberté de culte dans la mesure ou tout ou partie des pratiques de ces cultes ne contreviennent pas aux principes et lois fondamentales de la république existants telles que l'égalité entre citoyens et doivent s'y soumettre sans condition. Si tout ou partie d'un culte est contraire à ces principes et lois, leurs représentants doivent considérer cette pratique comme non applicable car illégale et condamnable'. Il est néanmoins agréable de voir un homme politique conscient de l'islamisme politique, qui plus est par un homme de gauche et ayant longtemps exercé comme maire. Puisse le PS l'entendre et l'écouter.
Andre Gerin fait preuve de lucidite et de bon sens, ce qui fait cruellement defaut, a droite comme a gauche, dans la situation actuelle que nous subissons... Il faut que ce soit un ancien elu communiste qui lance ce signal d' alarme, alors que le reste de la classe politique semble impuissante et veule, paralysee par l' ideologie dominante dont profitent les Islamistes pour s' imposer dans le debat politique...
Combien de municipalités communistes ou ex communistes et leurs cohortes de zones de non droit cajolées électoralement ? Parole d'expert ? Il fallait attirer le maximum de candidats vers l'International au mépris de la menace sur notre civilisation qui n'en était pas une puisque le grand Jour ratisserait tout ça. Dommage de tenir un tel discours après en avoir été un acteur sinon individuellement mais collectivement. On peut au moins lui reconnaitre cette autocritique partielle en creux.